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LES LANGUES ANCIENNES NE SONT PAS MORTES

LES LANGUES ANCIENNES

NE SONT PAS MORTES


Interview d’Amandine Cassard, professeur agrégée de l’académie d’Aix-Marseille et co-auteur du volume « Énée aux Enfers », nouvelle collection “Les Petits Latins” aux éditions des Belles Lettres, par Cécile Diener-Froelicher, responsable nationale des Lettres classiques du SNALC


© illustration de Djohr
Citation:

Comment est née cette collection “Les Petits Latins” et quel est son objectif ?

L’idée est venue de Laure de Chantal, normalienne et agrégée de lettres classiques, qui dirige la collection Signets aux éditions Belles Lettres.
Elle a le goût de l’anthologie, de la (re)découverte des textes dans un objectif d’accessibilité au plus grand nombre.
La collection LPL va dans ce sens : rendre accessibles le plus tôt possible des textes issus de la littérature latine (et grecque parfois), offerts en version simplifiée pour faciliter la navigation entre le texte latin et le texte français en regard, avec des notes de civilisation, sciences, histoire des religions et des mythes, pour en éclairer le sens, et susciter l’intérêt de publics plus avertis.
On ne commence pas à lire l’anglais avec Shakespeare, ni le français avec Molière, aussi ces livres ne sont pas une fin en soi, mais une première approche, pour “plus si affinités”.
Même si cela ressemble à un exercice de thème latin géant, ce n’en est pas un, et il ne faudra pas s’attacher à chercher nécessairement le terme attesté chez Cicéron. Autant que possible sans tordre le sens du texte, c’est la proximité entre le mot latin et le mot français qui est recherchée, afin de plonger le lecteur dans un bain lexical et lui rendre sensibles les passerelles entre les deux langues.

Comment est née cette collection “Les Petits Latins” et quel est son objectif ?

Pour la rentrée de demain, en Bourgogne où il y a trois départements sur quatre concernés par ce couvre feu, jusqu’à samedi après-midi, pour m’être renseigné auprès de mes collègues de l’Yonne, de la Nièvre et de la Saône et Loire, je n’avais aucune nouvelle ou directive.

Comment est né le volume que tu as écrit ?

C’est Robert Delord, actuel vice-président de l’association de promotion des langues anciennes Arrête Ton Char, avec qui j’avais déjà eu l’occasion de collaborer sur un projet d’envergure, qui m’a parlé de cette collection en devenir.
Puisque la collection devait mettre en lumière des incontournables de la culture latine, ce sont des thèmes comme la Théogonie, l’Énéide, les courses de char, la magie, ou de grandes figures historiques qui ont été sélectionnés pour commencer. La mise à l’honneur des femmes dans l’Antiquité occupe une grande part du projet.
Mon choix s’est porté sur l’Énéide : belle occasion de relire de près ce chef-d’œuvre.

As-tu rencontré des difficultés ?

Oui ! Beaucoup ! De nature différente : la taille du volume et le niveau de difficulté de la langue. Le nombre de caractères par chapitres est rigoureusement réglementé, ce qui rendait difficile la rédaction d’un tome unique pour Énée. De là est venue l’idée de trois tomes, en commençant par le gros morceau : les Enfers. Laure m’a fourni une trame de départ et des pistes d’enrichissement que j’ai travaillées pour rédiger mon texte final en français, et m’atteler à la traduction en latin. D’où la difficulté suivante, qui m’a donné – et me donne encore des sueurs froides : éviter barbarismes et solécismes, fautes de formes et de grammaire. Ce sont elles qui ont construit la langue française aujourd’hui, faite de strates d’erreurs et de modes accumulées, mais tout de même…

Comment fonctionnent les 3 niveaux de maîtrise du latin ?

Le nombre de mots de vocabulaire augmente graduellement, tout comme la longueur des paragraphes. Cléopâtre et Énée sont de niveau 1, Hannibal de niveau 2. Les enrichissements lexicaux et grammaticaux de la série Énée répondent au programme de la fin du cycle 3 / début du cycle 4 – et pourront même servir au lycéen pour l’oral du bac.

Je crois que tu travailles sur un nouvel ouvrage, peux-tu nous en dire un peu plus ?

Eh bien c’est le “préquel”: Énée le Troyen. J’ai utilisé plusieurs sources grecques pour reconstruire le personnage d’Énée depuis l’enfance : Hymne à Aphrodite, Iliade, et même des textes plus exotiques comme la Cynégétique de Xénophon, en plus de l’Énéide.

Une collection “Les Petits Grecs” est-elle prévue ?

Oui, avec une nouvelle difficulté ! J’ai déjà choisi mon personnage, mais trouver quelqu’un qui puisse relire du thème grec … aïe aïe aïe …