DES OBJECTIFS TOUJOURS INACCESSIBLES
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LA RÉALITÉ : LA VACUITÉ DE LA FORMATION INITIALE
Enfin, pour la natation, activité aussi très à risque, espérer une formation de base est illusoire. Un professeur des écoles ne peut confier ses élèves ou même un groupe à un maître-nageur spécialiste du sujet. Les PE sont censés l’enseigner, et on assiste à des séquences hasardeuses faites, dans la mesure du possible, pendant qu’un qu’un professionnel se désole du haut de sa chaise sans pouvoir intervenir. On comprend mieux pourquoi le plan « d’aisance aquatique »¹ nous fait doucement rire. On ne s’étendra pas non plus sur les problématiques constantes de matériel (locaux insuffisants, matériel indisponible) communes au premier et au second degré. UN
RÉSULTAT LOIN DES AMBITIONS
Si les APSA sont absolument indispensables au développement et à la formation des élèves, si elles sont un formidable support pour de multiples apprentissages, la situation est indigne dans le premier degré et pour cette discipline. Derrière les beaux objectifs et les discours de façade, la formation est très insuffisante. Quand on passe ainsi à côté de tout un pan d’apprentissages initiaux ET que les programmes du lycée osent rappeler béatement que « L’EPS du lycéen prend appui sur les compétences développées à l’école primaire et au collège », on peut se demander « mais de qui se moque-t-on ? ».¦
¹QU n°1429 L’aisance aquatique tombera à l’eau : https://www.snalc.fr/national/article/4616/