Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, Emmanuel Macron a annoncé le renforcement de la sécurité autour des établissements scolaires pour la prochaine rentrée. Pour Jean-Rémi Girard, président du Snalc, deuxième syndicat enseignant du secondaire, il faut aller plus loin car le problème vient plutôt des réseaux sociaux.
À retrouver sur le site d’Europe 1. Interview diffusée le 19 octobre 2020 dans Les interviews d’actualité, chronique de l’émission EUROPE MATIN – 5H-7H
Citation:
|
Je veux bien qu’on protège les établissements scolaires, le SNALC n’a pas de soucis avec ça mais le problème qui a eu lieu n’est pas spécialement lié à la sécurité juste devant l’établissement scolaire.
Il y a quand même beaucoup de choses à faire au niveau de la lutte contre le terrorisme islamiste, notamment sur les réseaux sociaux , c’est quand même là-dessus où toute la mayonnaise a pris. Tout le monde était au courant de ces vidéos depuis qu’elles existaient. L’institution était au courant et incitait notre collègue à porter plainte. Il n’est pas possible de protéger tout le monde, tout le temps. Un collègue qui est dans une telle situation, on aurait dû lui donner une protection spécifique. Il va y avoir une enquête interne à l’éducation nationale pour établir s’il y a des responsabilités. On ne pourra pas changer ce qui s’est passé, mais le but du jeu est qu’un tel enchaînement de faits ne puisse plus se reproduire ; c’est là-dessus qu’on peut agir ! |