Communiqué de presse du SNALC du 4 juillet 2016 :
La liberté religieuse, liberté de croire ou de ne pas croire, est un principe conséquent de la Déclaration des droits de l’homme et la France en garantit l’application sur le territoire de la République, une et indivisible. Selon ce principe, aucune pratique religieuse ne peut constituer le privilège de déroger au droit commun en matière d’examens et de concours. Leur organisation ne doit tenir compte que des contraintes pratiques collectives.
Le SNALC déplore que l’administration de l’Éducation nationale ait encore failli en publiant une note créant de fait le privilège. Il souligne que ce choix propre à la région académique d’Île-de-France montre le danger de l’autonomie et rappelle l’urgence d’un strict cadrage national.
La gravité du fait exige que le ministre se prononce clairement et sans délai sur le sujet, en faisant respecter nos lois. Ce serait aussi un signal fort pour que cessent toutes sortes de dérives et infractions tolérées par les hiérarchies locales et que le SNALC n’a cessé de dénoncer.
Par Marie-Hélène PIQUEMAL, Vice-présidente du SNALC