Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
Conditions de travail - Santé
Climat scolaire
Conditions matérielles et temps de travail
Pôle santé-handicap
Relations et climat au travail
Situation sanitaire
Souffrance et risques psycho-sociaux
Enseignement privé : nos articles
Privé : contes et légendes
Le premier degré
Brèves
Carrière des PE
Classe
Droits et devoirs
Education prioritaire
Fonctions dans l'école
Inclusion
Infos pratiques
Lettres électroniques école
Mobilité
Pédagogie
Positions et revendications
Rémunérations, retraites
Risques, sécurité, souffrance
Le second degré
Collège
Education prioritaire
Examens, évaluation
Lycée général et technologique
Lycée professionnel
Programmes & disciplines
Le SNALC
Action syndicale
Avantages-SNALC
Avantages - cadeaux
Avantages - quotidien
Avantages - sorties
Avantages - vacances
Elections professionnelles
L’édito du président
Le SNALC dans les médias
Qui sommes-nous ?
Vidéo-SNALC
Le supérieur
Les Actualités
Les dossiers
« Choc des savoirs »
Dossiers du mois
École inclusive
Laïcité et valeurs de la République
Réforme du lycée
Rémunérations
Grenelle et agenda social
Les métiers
AED
AESH
AESH : Contrat
AESH : Droits et devoirs
AESH : Infos en bref
AESH : Le SNALC s’adresse au ministre
AESH : Métier et carrière
AESH : PIAL et inclusion
AESH : Positions et revendications
AESH : Protection des personnels
AESH : Rémunération et retraite
Contractuels enseignants, CPE, Psy-EN
Contractuels : Contrats
Contractuels : Droits et devoirs
Contractuels : Infos en bref
Contractuels : le SNALC s'adresse au ministre
Contractuels : Métier et concours
Contractuels : Positions et revendications
Contractuels : Protection des personnels
Contractuels : Rémunération et retraite
CPE
Enseignants d’EPS
EPS : 1er degré
EPS : examens
EPS : formation - STAPS
EPS : pédagogie et enseignement
EPS : programmes
EPS : protection et revendications
EPS : situation sanitaire
EPS : UNSS
Enseignants du supérieur
Personnels administratifs
Personnels BIATSS
Personnels d’encadrement
Personnels de santé
Personnels ITRF, Bibliothécaires
Personnels sociaux
Professeurs agrégés, certifiés, PLP
Professeurs des écoles
Psy-EN
Les parcours - la carrière
Congés, disponibilité, temps partiel
Échelons, corps, grade
Formations, concours, stagiaires
Mutations, détachement
Retraite
Nos publications
Autres publications
La revue Quinzaine universitaire
Les éditions du SNALC
Les fiches info-SNALC
Les guides
Les lettres électroniques

Hausse de votre rémunération : une revendication majeure du SNALC

© Ralph de Pixabay

Tout d’abord, le SNALC défend l’existence d’une seule catégorie de contractuels enseignants.

En effet, depuis le décret 2016-1171 du 29 août 2016 (article 2), « pour le premier degré et pour le second degré dans les disciplines d’enseignement général ou technologique, en l’absence de candidats justifiant des conditions de diplôme fixées au a du I du présent article, les agents contractuels exerçant des fonctions d’enseignement peuvent être recrutés à titre exceptionnel parmi les candidats justifiant d’un titre ou d’un diplôme sanctionnant au moins deux années d’études après le baccalauréat ou ayant validé une deuxième année de licence. ».

Or, beaucoup d’académies ont déjà fait le choix de classer tous les contractuels enseignants de l’enseignement général et technique en première catégorie, même s’ils n’ont pas au moins une licence.

Par ailleurs, cette grille (cf. annexe 4 de la circulaire 2017-038 du 20 mars 2017) pour les contractuels de deuxième catégorie débutant à l’indice majoré 321 ne permet plus une rémunération au moins égale au SMIC pour les néo contractuels qui débutent au niveau 1. Il en est de même pour le niveau 2, avec l’indice majoré 337, puisque l’indice majoré plancher permettant une rémunération au moins égale au niveau du SMIC est 352 depuis le 1er mai  2022. Quant à l’indice majoré 354 du niveau 3, il sera supprimé dès la prochaine hausse du SMIC, probablement avant la fin de l’année 2022.

Le SNALC demande donc que tous les contractuels de deuxième catégorie soient reclassés dans l’espace indiciaire de première catégorie (cf. annexe 4 de la circulaire 2017-038 du 20 mars 2017), au niveau permettant de garder un indice majoré égal ou juste supérieur à celui détenu dans l’espace indiciaire de la seconde catégorie.

Par conséquent, le SNALC n’a élaboré qu’une seule proposition de grille indiciaire pour tous les contractuels enseignants, CPE et Psy-EN.

Cette grille indiciaire devra être nationale, avec des modalités d’entrée et d’avancement clairement définies et identiques pour tous, sur tout le territoire. Le SNALC revendique donc la fin des cadres de gestion académiques des contractuels enseignants, CPE, Psy-EN, sujets à trop de disparités et d’inégalités de traitement.

Pour le SNALC, l’ensemble des enseignants (titulaires et contractuels) doit bénéficier de la même indemnité statutaire de 30% de la rémunération brute totale, en remplacement de l’ISOE/l’ISAE part fixe.

Ainsi, en prenant en compte cette indemnité statutaire, comme vous pouvez le constater dans le tableau ci-dessus, à l’indice majoré 390, le traitement brut pour un temps complet est de 2702,16€.

Si actuellement, le traitement brut d’un néo contractuel de première catégorie au niveau 1 (indice majoré 367) équivaut à 1,06 fois le SMIC (soit un traitement brut supérieur de 6% au SMIC), avec un indice majoré 390, celui équivaudra à 1,61 fois le SMIC (soit un traitement brut total supérieur de 61% au SMIC), et dès la troisième année, à 1,75 fois le SMIC (soit un traitement brut total supérieur de 75% au SMIC).

Pour le SNALC, les contractuels enseignants, CPE et Psy-EN doivent donc commencer à un niveau de rémunération bien au-dessus du SMIC, et avoir de réelles perspectives d’avancement, notamment au cours des premières années d’exercice, d’où un rythme de revalorisation automatique et accéléré (c’est-à-dire déconnecté des résultats de l’évaluation professionnelle) jusqu’à l’échelon 8.

Le SNALC a bien d’autres revendications pour une hausse du salaire net des contractuels enseignants, CPE et Psy EN. Nous vous les présenterons dans nos prochaines communications.

Enfin, si le projet de loi de finances 2023 annonce une enveloppe correspondant à 1 905 M€ en année pleine à partir de septembre 2023 (635 M€ en 2023) pour revaloriser l’ensemble des professeurs, pour le SNALC les contractuels enseignants, CPE et Psy-EN ne doivent pas être les grands oubliés ou se partager les miettes d’une revalorisation, qualifiée de significative par l’institution… De plus, pour le SNALC, notamment compte tenu d’un taux inflation élevé ces derniers mois, il n’est pas envisageable d’attendre septembre 2023 pour un rattrapage salarial en faveur des personnels contractuels.