« ...pour les chefs d'établissement, ont l'impression d'être ni plus ni moins que des fusibles envoyés en première ligne et souvent se sentent abandonnés par leur hiérarchie...»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice Ravel a provoqué une vague d’indignation. Menacé de mort sur les réseaux sociaux après une altercation avec une élève à qui il a demandé d’enlever son voile, il a fini par quitter ses fonctions. Il a été reçu par le premier ministre ce 27 mars.
Maxime Reppert, le vice-président national du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), réagit sur franceinfo le 27 mars 2024.
SNALC – Maxime Reppert
On se rend compte que sur le terrain, les chefs d’établissement, comme l’ensemble des personnels, vivent un sentiment d’impuissance, se sentent en insécurité, et derrière, pour les chefs d’établissement, ont l’impression d’être ni plus ni moins que des fusibles envoyés en première ligne et souvent se sentent abandonnés par leur hiérarchie.