En ces temps difficiles, exercer une activité complémentaire pour compléter sa rémunération est parfois indispensable. Le SNALC vous donne des idées, en dehors de l’Education nationale.
Vous souhaitez exercer une autre activité en plus de votre métier d’enseignant, que vous soyez à temps complet ou à temps partiel ? Il existe le cumul d’activités. L’activité choisie doit être exercée à titre accessoire et ne doit pas affecter votre exercice ni porter atteinte à la neutralité du service public. Certaines activités peuvent être exercées sans autorisation tandis que d’autres en nécessitent une. Parmi les activités libres se trouvent la gestion de patrimoine personnel et familial, la production des œuvres de l’esprit (créations littéraires, photographiques…) sous condition du respect des droits d’auteur, de la discrétion et du secret professionnel. L’exercice d’une profession libérale qui découle de la nature du métier d’enseignant (comme le fait de donner des cours particuliers, activité très prisée) ne demande pas non plus d’autorisation.
Vous devrez en revanche obtenir une autorisation préalable, pour les activités agricoles, à caractère sportif ou culturel, pour celles de conjoint collaborateur ou encore de services à la personne ou d’aide à domicile. La création ou la reprise d’une entreprise requiert également une autorisation. II vous faut donc adresser une demande à votre supérieur hiérarchique et attendre sa réponse favorable avant de commencer votre activité.
Vous avez besoin de plus de précisions ? De connaître la procédure de demande d’autorisation préalable ? Chaque dossier étant différent, contactez votre cellule académique du SNALC.
Pourquoi pas devenir réserviste, en intégrant la réserve de l’armée, de la Gendarmerie nationale ou de la Police nationale ?
Les réservistes militaires effectuent, entre autres, des missions de protection sur le territoire national et de secours aux populations en cas de catastrophes naturelles, industrielles ou technologiques. Les réservistes de la Police nationale participent à des missions opérationnelles comme l’opération tranquillité vacances et à des missions spécialisées liées par exemple à la communication et l’informatique. Les réservistes de la Gendarmerie nationale renforcent temporairement les unités de gendarmerie proches de leur domicile et participent au quotidien des unités (patrouille de surveillance, contact avec la population) ou encore à des missions de sécurité publique.
Un réserviste a cinq jours de droit sur son temps de travail. Certaines académies laissent facilement partir leurs professeurs jusqu’à trente jours.
L’activité de réserviste est rémunérée. Chaque jour donne droit à un traitement supplémentaire, allant par exemple, dans l’armée de 40 à 200 euros nets d’impôts. De plus, les jours se cumulent pour compter dans le temps de cotisation retraite. En effectuant une moyenne de quarante-six jours par an (soit un samedi toutes les trois semaines environ et quelques jours de vacances), vous aurez cumulé au bout de dix ans cinq trimestres de plus.
De nombreux réservistes sont enseignants et le font pour explorer de nouveaux horizons et trouver un vrai dépaysement tout en effectuant des missions ayant un sens fort. C’est aussi un moyen d’avoir des responsabilités réelles. Là encore, tournez-vous vers votre section académique du SNALC pour avoir plus d’informations.