Dans le premier comme dans le second degré, l’évaluation, qui fait pourtant partie des bases de notre métier, devient un motif d’agacement voire de souffrance.
L’évaluation d’école / d’établissement
La rédaction du projet d’école ou d’établissement passe désormais par une évaluation.
Elle pousse les professeurs à l’autocritique, les infantilise. Elle pousse les élèves et / ou leurs parents à adopter un comportement de consommateurs.
Les évaluations nationales standardisées
Sorties tout droit des États-Unis des années 80 (et largement abandonnées depuis), ces évaluations sont censées guider la pédagogie des professeurs. Désincarnées, sans lien avec l’enseignement dispensé dans la classe, elles peuvent néanmoins donner à l’administration, aux inspecteurs, une occasion de venir remettre en cause le travail fait par une école, par un professeur.
L’évaluation dans la classe
Dans le premier comme dans le second degré, de plus en plus de parents s’émeuvent (euphémisme) des résultats de leur enfant. En lycée, c’est le contrôle continu qui nous met en danger, avec des parents soucieux que les notes de leur enfant lui permettent d’obtenir le débouché qu’il souhaite.
Face aux difficultés rencontrées dans ces différentes évaluations, le SNALC est là pour vous accompagner. Au ministère, le SNALC se bat pour mettre fin aux évaluations inutiles et pour que l’évaluation reste la prérogative du professeur, sans pression venant de l’extérieur ou de la hiérarchie.
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine Universitaire Ecole n°1481