EPS SOUS COVID :
SITUATION DANS LE PREMIER DEGRÉ
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Article publié dans la Quinzaine universitaire n°1451 du 19 mars 2021
Par Véronique MOUHOT, SNALC premier degré
Cependant, les activités physiques et sportives en intérieur sont désormais interdites. Certains le regrettent mais de nombreux professeurs, très mal protégés et évoluant dans un milieu où les gestes barrières et les règles sanitaires sont plus que difficilement applicables, ont accueilli la nouvelle avec soulagement.
En effet, une activité en intérieur a été imposée jusqu’alors dans certaines circonscriptions : la natation. Bon nombre de PE incrédules, inquiets, réservés, avaient alerté le SNALC sur les pressions exercées par certains IEN et leurs conseillers pédagogiques, les culpabilisant et leur rappelant le caractère indispensable de cet enseignement. A aucun moment les professeurs réticents ne voulurent léser leurs élèves en refusant d’aller à la piscine. Avec la propagation des variants anglais, brésiliens et sud-africains etc., nos supérieurs hiérarchiques reconnaîtront peut-être enfin l’évidence : il vaut mieux remettre à plus tard l’activité natatoire. Aller à la piscine avec de jeunes élèves déjà en période ordinaire peut se résumer parfois à passer plus de temps hors de l’eau que dans l’eau. Mais dans le contexte exceptionnel que nous connaissons, avec port du masque dans les vestiaires jusqu’à la douche, après la douche, au bord du bassin etc., cela virait au cauchemar !
Cependant, toutes les incohérences de notre administration n’ont pas disparu du paysage : en maternelle, la motricité en salle est toujours autorisée. « L’utilisation de matériel partagé par les élèves d’une même classe (…) est possible » mais « le personnel est incité à désinfecter le matériel commun régulièrement et fréquemment ».
Le SNALC rappelle qu’en maternelle les enfants ne portent pas de masque, que le test PCR ne leur est pas recommandé et que les ATSEM et les enseignants n’ont pas que de la désinfection à faire.