Article paru dans la Quinzaine universitaire n°1433 – octobre 2019
Au cours de notre analyse des programmes (QU n°1432) nous avons remarqué que la priorité laissée à l’organisation de l’EPS dans les LGT avait disparu. Elle était ainsi formulée :
« L’EPS fait peser sur la communauté éducative des exigences structurelles (emploi du temps des disciplines, alignement de divisions) et fonctionnelles (constitution de groupes de besoin, de niveau) qui doivent être perçues non pas comme un privilège à accorder aux personnels enseignants d’EPS, mais comme une condition indispensable à la mise en oeuvre et à la réussite du programme de la discipline d’enseignement ».
Aucune nouvelle recommandation de remplacement n’est aujourd’hui perceptible ! Ce point précis nous alerte :
• Cette disparition fait perdre aux emplois du temps et aux organisations de l’EPS un soutien institutionnel de poids. Elle menace le bon fonctionnement de cette discipline.
• Cela ouvre la voie à des luttes de territoire dans l’organisation des enseignements.
La preuve en est : un projet de circulaire, en marge des programmes, intitulé Emplois du temps EPS des établissements d’enseignement du second degré a été étudié au mois de Juillet à la DGESCO. Il stipulait qu’« afin d’équilibrer au mieux les temps d’enseignement au bénéfice des apprentissages, cet enseignement se déroulera prioritairement l’après-midi, dans la mesure du possible… ».
Sans plus de recul, cette mesure surabonde dans le sens des expérimentations “Confiance et sport” lancées par JM. BLANQUER, ouvertes dès cette rentrée dans les écoles et les collèges volontaires. Elles visent des « aménagements du temps scolaire, en privilégiant la place des enseignements de l’EPS et de la pratique sportive… l’après-midi ».
Voilà donc deux sérieuses offensives qui poursuivent le même but et menacent clairement la place et le rôle de l’EPS dans le système éducatif. Elles nous incitent à la plus grande vigilance.
Le SNALC s’est vigoureusement opposé à ces mesures qui marginalisent l’EPS et l’assimilent dangereusement à une pratique sportive annexe. Nous suivrons donc de près cette circulaire pour l’instant en réexamen.
« L’EPS fait peser sur la communauté éducative des exigences structurelles (emploi du temps des disciplines, alignement de divisions) et fonctionnelles (constitution de groupes de besoin, de niveau) qui doivent être perçues non pas comme un privilège à accorder aux personnels enseignants d’EPS, mais comme une condition indispensable à la mise en oeuvre et à la réussite du programme de la discipline d’enseignement ».
Aucune nouvelle recommandation de remplacement n’est aujourd’hui perceptible ! Ce point précis nous alerte :
• Cette disparition fait perdre aux emplois du temps et aux organisations de l’EPS un soutien institutionnel de poids. Elle menace le bon fonctionnement de cette discipline.
• Cela ouvre la voie à des luttes de territoire dans l’organisation des enseignements.
La preuve en est : un projet de circulaire, en marge des programmes, intitulé Emplois du temps EPS des établissements d’enseignement du second degré a été étudié au mois de Juillet à la DGESCO. Il stipulait qu’« afin d’équilibrer au mieux les temps d’enseignement au bénéfice des apprentissages, cet enseignement se déroulera prioritairement l’après-midi, dans la mesure du possible… ».
Sans plus de recul, cette mesure surabonde dans le sens des expérimentations “Confiance et sport” lancées par JM. BLANQUER, ouvertes dès cette rentrée dans les écoles et les collèges volontaires. Elles visent des « aménagements du temps scolaire, en privilégiant la place des enseignements de l’EPS et de la pratique sportive… l’après-midi ».
Voilà donc deux sérieuses offensives qui poursuivent le même but et menacent clairement la place et le rôle de l’EPS dans le système éducatif. Elles nous incitent à la plus grande vigilance.
Le SNALC s’est vigoureusement opposé à ces mesures qui marginalisent l’EPS et l’assimilent dangereusement à une pratique sportive annexe. Nous suivrons donc de près cette circulaire pour l’instant en réexamen.