Article publié dans la Quinzaine universitaire n°1448 du 7 janvier 2021
Lors de la réforme des programmes des LGT, nous avons dénoncé la suppression des enseignements d’exploration (seconde) et de complément (1er et terminale) en EPS. Nous réclamions en remplacement la création d’un enseignement de spécialité conforme à la logique de la réforme et à celle plus générale de l’éducation visant à équilibrer les activités du corps et de l’esprit.
Il aura fallu l’annexion du ministère des Sports par celui de l’Éducation nationale pour que soit envisagé ce rééquilibrage. Il aura surtout fallu attendre une prise de conscience tardive du ministre due à ses nouvelles prérogatives et aux enjeux économiques de taille, pour qu’arrive enfin une réponse à cette demande. Les multiples secteurs de l’activité physique et sportive en pleine expansion portent un potentiel de 300 000 emplois pour l’avenir. Aussi cet enseignement de spécialité sera-t-il très axé sur ces futurs métiers. Informer les élèves et les préparer à ces secteurs d’activité est évidemment bénéfique.
Les contenus de cet enseignement, son évaluation restent à construire. Un cahier des charges a été transmis au Conseil supérieur des programmes qui doit présenter un premier projet le 15 janvier.
D’ores et déjà nous savons que le déploiement de cet enseignement sera uniquement expérimental au cours des 2 prochaines années. Il sera proposé aux classes de première dès la rentrée de septembre 2021. Il s’étendra à celles de terminale en 2022. Il concernera 1 à 3 établissements par académie, soit au total une centaine de lycées. De l’attrait, des difficultés, de la portée de cette première mise en oeuvre dépendra alors sa généralisation. Là se situe malheureusement le premier hic ! La DGESCO l’a affirmé : cet enseignement ne fera pas partie du jeu des sept spécialités proposées dans la plupart des lycées. Cette création s’avère donc déjà en demi-teinte. En plus de ses contenus à définir, elle ne manquera pas de soulever des questions d’attribution et de sélection. Quels établissements l’offriront- ils ? Quels élèves y accéderont-ils ? Nous y reviendrons.
Lors de la réforme des programmes des LGT, nous avons dénoncé la suppression des enseignements d’exploration (seconde) et de complément (1er et terminale) en EPS. Nous réclamions en remplacement la création d’un enseignement de spécialité conforme à la logique de la réforme et à celle plus générale de l’éducation visant à équilibrer les activités du corps et de l’esprit.
Il aura fallu l’annexion du ministère des Sports par celui de l’Éducation nationale pour que soit envisagé ce rééquilibrage. Il aura surtout fallu attendre une prise de conscience tardive du ministre due à ses nouvelles prérogatives et aux enjeux économiques de taille, pour qu’arrive enfin une réponse à cette demande. Les multiples secteurs de l’activité physique et sportive en pleine expansion portent un potentiel de 300 000 emplois pour l’avenir. Aussi cet enseignement de spécialité sera-t-il très axé sur ces futurs métiers. Informer les élèves et les préparer à ces secteurs d’activité est évidemment bénéfique.
Les contenus de cet enseignement, son évaluation restent à construire. Un cahier des charges a été transmis au Conseil supérieur des programmes qui doit présenter un premier projet le 15 janvier.
D’ores et déjà nous savons que le déploiement de cet enseignement sera uniquement expérimental au cours des 2 prochaines années. Il sera proposé aux classes de première dès la rentrée de septembre 2021. Il s’étendra à celles de terminale en 2022. Il concernera 1 à 3 établissements par académie, soit au total une centaine de lycées. De l’attrait, des difficultés, de la portée de cette première mise en oeuvre dépendra alors sa généralisation. Là se situe malheureusement le premier hic ! La DGESCO l’a affirmé : cet enseignement ne fera pas partie du jeu des sept spécialités proposées dans la plupart des lycées. Cette création s’avère donc déjà en demi-teinte. En plus de ses contenus à définir, elle ne manquera pas de soulever des questions d’attribution et de sélection. Quels établissements l’offriront- ils ? Quels élèves y accéderont-ils ? Nous y reviendrons.