Cet article a été rédigé à partir du compte-rendu du groupe de travail départemental du Doubs, de l’école inclusive de l’académie de Besançon, en date de juin 2022.
EMAS : équipe mobile d’appui à la scolarisation
Durant cette année, il y a eu une vingtaine de saisines, dont une seule collective (sensibilisation aux différentes situations de handicap).
Le point positif a été la médiation avec les familles.
Les points négatifs sont le manque de liens avec les équipes de circonscription (qui entraînent des interventions en doublon et des propositions d’outils identiques) et le temps d’accompagnement qui est long (3 à 6 mois et environ 7 rendez-vous).
PAS : pôle d’accompagnement scolaire
L’éducateur spécialisé appartient à l’équipe éducative. Ce dispositif concerne les élèves notifiés ainsi que ceux qui sont suspectés de le devenir.
Les points positifs sont la bonne collaboration avec les professeurs des écoles, la réponse à un réel besoin, l’amélioration des compétences sociales et scolaires des élèves ciblés.
Les limites sont le temps de concertation important et le temps de présence en classe trop faible.
L’objectif est d’agir très tôt dans la scolarisation, d’assouplir ce dispositif à tous les élèves à besoins particuliers et pourquoi pas, aux élèves perturbateurs non notifiés.
Le SNALC prend note des résultats encourageants du dispositif PAS dans le Doubs mais espère que sur le long terme, il ne remplacera pas les établissements médico-sociaux tels que les ITEP, les IME, les ULIS…
En effet, chez nos voisins de Saône et Loire, ce dispositif, également expérimental et totalement pris en charge par l’ARS, concerne les élèves ayant bénéficié d’une orientation en IME et ITEP mais qui ne peut pas se mettre en œuvre, faute de places.
S’ajoutent à ces 2 nouveautés locales, plusieurs dispositifs un peu plus anciens : les unités d’enseignement autisme (UEMA, UEEA, UE TED), des CLEX et un PIAL expérimental médico-social qui peut solliciter sur demande une EMMS (équipe mobile médico-sociale).