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Par Christophe GRUSON , secrétaire national premier degré
20 février 2020
Au sortir de la première réunion sur la direction, il y a quelques jours, le SNALC a été quelque peu agacé. Le ministère a annoncé vouloir proposer rapidement des pistes d’allégement en travaillant à partir du référentiel métier de 2014. Pour le SNALC, encore faut-il repenser ce référentiel métier en profondeur ; un simple toilettage ne suffirait pas. Hélas, la satisfaction ressentie devant cette volonté du ministère d’accélérer les choses, n’a pas duré très longtemps.
Pour ce qui concerne l’administratif, on avance « à grands pas » puisque le ministère a pris l’engament de réfléchir dans la mesure du possible, dans un temps pas encore défini à un allégement pas encore arrêté des procédures qui seraient éventuellement à simplifier. Des évolutions des logiciels devraient être à l’étude, les modalités sur les 108 heures restent à définir, les PAI pourraient être revus dans des conditions qu’il reste encore à préciser. Une certitude en revanche : le directeur ne devrait plus avoir à faire l’appel des AESH. Nous voilà rassurés !
Le ministère a donc enfin pris conscience de l’importance du sujet et de son urgence… Merci.
Alors que le métier est en détresse, que les syndicats crient leur indignation depuis des années, le SNALC attendait un geste fort et immédiat en direction de la direction d’école. Nous ne nous contenterons pas d’une prise de conscience, d’un questionnaire et d’un calendrier de réunions pour arriver dans un an à : « quelque chose devrait sans doute voir le jour ! ». De qui se moque-t-on ? Au nom de tous les collègues en souffrance : cela suffit !