Le 25 août 2021, le ministère nous a annoncé la bonne nouvelle que devrait être la mise en place de la deuxième tranche de la prime d’attractivité à compter de février 2022. Sauf que les montants prévus ne correspondent pas à l’objectif affiché de créer de l’attractivité pour nos métiers.
Lors des discussions qui ont précédé, le SNALC avait obtenu la mise à l’étude d’un projet permettant d’intégrer les 8è et 9è échelons de la classe normale. Le SNALC a ainsi pris au mot l’objectif de revaloriser le début puis le milieu de carrière. C’est pour cela que le SNALC continue de proposer une prime pour l’ensemble de la classe normale. Ce qui n’est pas le plan retenu, pour l’instant. Rappelons qu’au tout début des discussions, les agrégés n’apparaissaient pas au même niveau que les autres corps du premier et du second degrés au motif que leur rémunération était supérieure. Le SNALC a obtenu le même montant au nom de l’égalité de traitement pour un concours toujours aussi difficile.
Cette prime d’attractivité risque même de ne pas suffire à maintenir le pouvoir d’achat pour la première partie de la carrière dès lors que l’inflation semble bien repartir à la hausse, qu’elle soit réellement mesurée ou non. La France est de plus en plus endettée. L’inflation est un moyen classique de faire fondre cette dette.
Le SNALC reste donc attaché à la poursuite de discussions salariales et à un plan de revalorisation sur plusieurs années, année électorale ou pas.
Le SNALC replace aussi cette prime d’attractivité dans le cadre plus global de la revalorisation de nos métiers. Lors de tous les travaux qui ont déjà eu lieu, le SNALC a mis en avant la nécessaire augmentation du traitement en cas de réussite à un concours ou de l’obtention d’un changement de corps par liste d’aptitude. Le principe en est accepté. Le principe en est accepté. De même pour l’aide au logement, notamment là où les prix sont élevés. Là encore, le principe en est accepté, mais seulement pour le début de la carrière.
Le SNALC défend toujours aussi le principe d’une ouverture plus large aux grades supérieurs hors classe et classe exceptionnelle, d’autant que les carrières s’allongent (par exemple : augmentation des taux de promotion, augmentation du vivier 2 dans certains corps). La possibilité de progresser régulièrement au cours d’une carrière serait ainsi une vraie mesure d’attractivité revendiquée par le SNALC.