Aborder la question des conflits (avec élèves, familles, hiérarchie et parfois avec ses pairs), c’est également parler des risques psychosociaux. Mais avant d’aller plus loin, il convient d’en donner une définition[1].
« Les risques psychosociaux (RPS) correspondent à des situations de travail où sont présents, combinés ou non :
- du stress (…)
- des violences internes (…) : harcèlement moral ou sexuel, conflits exacerbés entre des personnes ou entre des équipes ;
- des violences externes (…) (insultes, menaces, agressions…).
Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail. »
Le problème est que ces RPS se développent fortement ; la faute à une médecine préventive défaillante, à l’absence de valorisation du métier et à un manque de protection évident des personnels face aux pressions. En outre, très souvent, les personnels ignorent les (rares) outils à leur disposition. Cela aboutit à un mal être pouvant conduire au burnout voire à l’apparition de tendances suicidaires.
Pour le SNALC, il est très important de savoir se protéger : au niveau de sa sphère privée, par la prise de distance avec le travail, l’aménagement d’un temps dédié au travail ou à la consultation de la messagerie professionnelle ; vis-à-vis des élèves et des familles, de leurs pressions ou agressions ; vis-à-vis de la hiérarchie.
Le SNALC est toujours présent pour vous épauler, que ce soit avec ses équipes, ses textes ou ses dispositifs, à l’instar de mobi-SNALC. Des solutions existent, des habitudes sécurisantes peuvent être prises, ainsi que nous l’évoquons dans notre Mémorandum (p.53) sur la souffrance des personnels. Le meilleur moyen de gérer les conflits et les risques psychosociaux, c’est de ne pas rester seul et de connaître et faire valoir ses droits. Nous sommes là pour cela. p.53
[1] Extrait du site de l’Institut national de recherche et de sécurité : https://www.inrs.fr/risques/psychosociaux/ce-qu-il-faut-retenir.html