
Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité de CNEWS le 24 avril 2025.
SNALC – Maxime Reppert
« On n’attend pas grand-chose, car nous entrons dans le temps de la communication et de l’indignation. Ce que nous demandons avant tout, ce sont des réactions concrètes, et ces réactions doivent être multiples, notamment concernant la sécurité des établissements scolaires. C’est un premier point.
Nous souhaitons également que des changements interviennent dans le fonctionnement quotidien, et cela peut passer par des mesures très simples. Par exemple, nous avons demandé à Élisabeth Borne, le 1ᵉʳ avril dernier, de permettre qu’un personnel d’un établissement scolaire puisse, en cas de suspicion, fouiller le sac d’un élève — ce qui est actuellement interdit légalement. Cette demande a été rejetée par la ministre.
Ainsi, ce ne sont pas les mesurettes, telles que les fouilles aléatoires dans les établissements scolaires, qui vont changer la situation. Ce ne sont pas non plus les bipers donnés aux personnels qui réduiront cette violence. Cette violence peut frapper partout : ici, il s’agit d’un établissement privé sans problème particulier de violence, avec d’excellents résultats au bac — plus de 98 %. Ce n’est donc pas un établissement caractérisé par une violence marquée. »
