Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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CNEWS – Amélie Oudéa-Castéra et école privée : déjà une polémique

« Actuellement, l'Éducation nationale traverse sa plus grande crise. À cela s'ajoutent les problèmes majeurs d'insécurité qui se développent de plus en plus, et nous arrivons à ce constat.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
Amélie Oudéa-Castéra affirme avoir transféré ses enfants du public au privé en raison des absences non remplacées.
 
Maxime Reppert, le vice-président national du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), réagit sur CNEWS dans l’Heure des pros week-end du samedi 13 janvier, sur la récente sortie de la ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra.

France info – Eliot Deval

Maxime Reppert, merci d’être avec nous. Est-ce qu’on peut avoir une ministre de l’Éducation nationale qui met ses enfants dans le privé, ce n’est pas le problème, mais qui explique qu’aujourd’hui, une école publique, c’est une tannée. C’est impossible ! Il y a un mammouth administratif. Il n’y a pas suffisamment de professeurs. C’est la raison pour laquelle elle a décidé de les mettre dans le privé.

SNALC – Maxime Reppert

Naturellement, on ne peut pas accepter cela. Cela place la ministre devant une obligation de résultats.

Ce qu’elle évoque à propos des heures non remplacées ne relève pas d’un problème d’absentéisme des enseignants pour raisons de santé. Je rappelle qu’après une étude, ce taux est de 3,2%, alors que la moyenne pour l’ensemble des salariés est de 3,7%. Le problème, c’est qu’il y a un manque d’enseignants, une pénurie très grave qui s’aggrave d’année en année, ainsi qu’un problème évident d’attractivité du métier. Actuellement, l’Éducation nationale traverse sa plus grande crise. À cela s’ajoutent les problèmes majeurs d’insécurité qui se développent de plus en plus, et nous arrivons à ce constat.

On ne peut pas croire en un abandon de l’école, parce que c’est ainsi que cette déclaration a pu être interprétée, suggérant que nos dirigeants ne croient plus en l’école publique. J’ai des collègues qui m’ont fait part, par SMS ou par téléphone, de ce sentiment. La déclaration de la ministre, pour moi, appelle une obligation de résultats parce que, depuis 2017 et même bien avant, malgré des signes positifs dans quelques domaines avec Gabriel Attal, l’Éducation nationale s’enfonce dans une crise sans précédent.

France info – Eliot Deval

Maxime Reppert, est-ce que la difficulté sur les établissements publics, notamment le manque de professeurs, concerne la région parisienne et Paris plus précisément ?

SNALC – Maxime Reppert

La pénurie d’enseignants concerne l’ensemble du territoire, tout comme les actes de violence touchent tout le pays. Les problèmes de recrutement dans certaines disciplines peuvent fluctuer d’une académie à l’autre, mais on se retrouve avec la même problématique un peu partout. (…)

France info – Eliot Deval

Avec Maxime Reppert du SNALC, syndicat d’enseignants, merci d’être avec nous. Vous vouliez apporter une petite précision sur l’absence de professeurs dans les écoles publiques, les établissements publics à Paris ?

SNALC – Maxime Reppert

Oui, il faut effectivement aussi pointer un phénomène qui est lié à cela. C’est la question du manque d’attractivité, puisque sur Paris, la vie est extrêmement chère. Et ce n’est pas avec la prime ridicule que les enseignants touchent en étant en région parisienne que ça va suffire à attirer des professeurs pour demander une mutation sur Paris. Effectivement, l’attractivité, le manque d’attractivité plutôt, est un frein majeur aussi et peut expliquer une pénurie dans certains territoires. (…)

Franceinfo – Eliot Deval

Maxime Reppert. En 30 secondes, on est beaucoup sur la communication. J’ai l’impression que tout est beau, tout est rose à l’Éducation nationale, et ce qu’on vient de voir, c’est la réalité. On est dans le dur, et c’est ça qu’il faut traiter aujourd’hui en urgence.

SNALC – Maxime Reppert

Oui, effectivement, l’objectif n’est pas d’avoir une voix qui porte, mais plutôt des projets et des actes qui portent, des projets porteurs, des actes porteurs. Nous attendons beaucoup. Il y avait des signaux positifs lorsque Gabriel Attal était au ministère. Maintenant, nous attendons que ces signaux se concrétisent en des faits.

Cela a déjà commencé avec le harcèlement et avec la question de la laïcité, mais pour mettre un terme au “pas de vague” et pour garantir la sécurité des personnels de l’Éducation nationale, il va falloir bien plus que des visites dans des établissements pour rassurer l’école.

« L'objectif n'est pas d'avoir une voix qui porte, mais plutôt des projets et des actes qui portent, des projets porteurs, des actes porteurs. Nous attendons beaucoup.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC