UN GOÛT DE DÉJÀ VU ?
Par Ange MARTINEZ, élu CAPD et membre du Bureau du SNALC Nice
AND THE WINNER IS…
On peut lire sur education.gouv.fr qu’il faut « encourager la coopération avec les parents », ce qui sera forcément chronophage pour l’enseignant qui multipliera projets et réunions.
Ce dispositif se déclinera en trois axes :
- Conforter le rôle de l’école,
- Organiser la continuité éducative,
- Ouvrir le champ des possibles.
Si le premier point se veut rassurant, le deuxième confirme qu’on multipliera les partenaires de même que les réunions et les 108 heures seront une fois de plus extensibles. Se joindront donc à la fête : les associations, la CAF, la commune, etc. Vive la co-intervention !
Quant au troisième, pourquoi ne pas dire « Vers l’infini et au-delà » tant le Ministère se complaît dans la formule ? Il s’agira simplement de mettre en réseau des modes d’action existant déjà (avec encore une fois, le résultat décevant qu’on leur connaît). Le modèle donné en exemple est Grigny, où pourtant ni les enseignants, ni les parents, ni les élèves n’ont vu le moindre changement.
UN LEVIER POUR REGROUPER LES STRUCTURES ?
Chaque établissement intégrant le label disposera d’une enveloppe de 38 000 euros pour lancer une action commune école-collège. Le dispositif sera à la charge des principaux de collège secondés par des personnels de la préfecture et de la mairie. Alors que deux jours plus tôt, le Sénat a adopté la suppression de l’article 6 Quater de la loi Blanquer sur la création des EPSF, on se demande si notre ministre n’avait pas envisagé une porte de sortie pour faire passer en force son projet sur les établissements. Le SNALC, opposé à cela, reste sur le qui-vive.
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