Une “enquête criminelle” a été ouverte mercredi après qu’une collégienne de 12 ans a menacé avec un couteau une enseignante, qui n’a pas été blessée, dans un établissement de Rennes.
Maxime Reppert, vice-président du SNALC était en direct ce mercredi 13 décembre 2023 sur BFMTV.
SNALC – Maxime Reppert
On se rend compte avec les années que la violence touche les enfants de plus en plus jeunes et que certains baignent dans un contexte qui parfois peut surprendre, qui parfois peut choquer.
Après, je n’ai pas plus d’éléments, je ne connais pas le profil de l’élève en question, je ne sais pas s’il y a des problèmes médicaux relatifs à son comportement… Tout ce que je peux vous dire, c’est que notre collègue a dû se sentir légitimement en danger et qu’il faut réagir : il faut protéger les enseignants, et il faut un message de fermeté vis-à-vis des élèves qui auraient un comportement agressif.
BFMTV
Oui, mais Maxime Reppert, j’ai l’impression qu’on dit ça toutes les semaines en ce moment, qu’il faut un message ferme, et pourtant ça ne s’arrange pas. Il y a un problème de sécurité dans les établissements. Est-ce qu’il faut aller plus loin ?
SNALC – Maxime Reppert
Je pense que de toutes les façons, il faut aller plus loin. On ne peut pas se dire, et vous faites bien de le rappeler, que c’est un incident isolé, point. Parce que tous les jours, toutes les semaines, il y a une nouvelle affaire qui éclate. Quand ce n’est pas un couteau, c’est une menace de mort ; quand ce n’est pas une menace de mort, ce sont des propos diffamatoires ; et ainsi de suite. Tous les établissements sont susceptibles de rencontrer des phénomènes violents à l’image de celui de ce jour.
Donc, à un moment donné, il faut plus simplement faire le constat, il faut interpeller. C’est le rôle de notre syndicat, le rôle du SNALC, et il faut surtout agir. Il y a une réflexion à avoir au niveau juridique, une réflexion à mener quant à la sécurisation des personnes et des lieux. Donc, il faut avancer sur ce chantier-là, sur ce chantier qui est vaste.