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BFM RMC – Ponts de mai : faut-il s’absenter de l’école ?

«Quand un enfant loupe un cours parce que le prof est malade, c’est un scandale ; mais quand les parents le retirent de l’école sans raison valable, là, ce n’est pas grave ?»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
Alors que les ponts de mai vident certaines classes, le SNALC alerte sur les effets de l’absentéisme volontaire des élèves et rappelle la responsabilité partagée entre école et familles.
 

Maxime Reppert, vice-président du SNALC est l’invité de BFM RMC le 30 avril 2025.

BFM RMC – Estelle Denis

On est avec notre invité, Maxime Reppert. Il est professeur et vice-président du SNALC, le Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur. Bonjour Maxime.

 

SNALC – Maxime Reppert

Bonjour Estelle, bonjour à tous.

 

BFM RMC – Estelle Denis

Merci beaucoup d’être avec nous. Maxime, est-ce que les profs se réjouissent qu’il y ait des ponts, pour avoir des classes moins surchargées, finalement ?

 

SNALC – Maxime Reppert

Non, non, parce que si vous voulez, les profs sont au travail. Et donc, quand vous avez des élèves qui ne sont pas présents, cela signifie qu’ils devront ensuite rattraper leur travail. Parfois, cela peut même être pénalisant lorsqu’il y a des évaluations prévues à ce moment-là. Donc non, on ne peut pas se réjouir de l’absence des élèves.

 

BFM RMC – Estelle Denis

Mais Maxime Reppert, pourquoi ne pas avoir banalisé ces journées fériées pour les élèves, pour qu’il y ait des ponts officiels et que les élèves puissent faire une vraie coupure lors des 1er et 8 mai ?

 

SNALC – Maxime Reppert

Tout simplement parce qu’il y a encore des zones qui sont en vacances scolaires. Mais c’est vrai que, humainement, on peut comprendre qu’il y ait des situations exceptionnelles. Cependant, j’ai entendu quelque chose d’assez juste, je crois que c’était Fred qui le disait : les mêmes personnes qui retirent leurs enfants de l’école pour X ou Y raisons sont aussi celles qui disent qu’il n’y a pas assez d’enseignants, ou que les profs ne font jamais cours.

Donc, si un enfant rate un cours parce que l’enseignant est malade et non remplacé — ce qui n’est même pas de la faute du prof mais de l’institution — c’est un scandale. Par contre, quand il s’agit de faire manquer l’école à son enfant pour partir ou même simplement rester à la maison, là, ce n’est pas grave. Il faut que les parents prennent conscience de leurs devoirs vis-à-vis de leurs enfants. Les droits, c’est bien, mais il ne faut pas oublier les devoirs.

Ce n’est pas dramatique en soi de rater une journée sur une année scolaire, mais sur le principe, je trouve cela gênant. Vraiment gênant.

 

BFM RMC – Estelle Denis

Mais Maxime Reppert, est-ce que la solution ne serait pas que les profs mettent des contrôles les vendredis 2 et 9 mai ? Un peu sadique, non ?

 

SNALC – Maxime Reppert

Non, il y a une liberté pédagogique. On ne peut pas imposer aux enseignants de faire des contrôles tel ou tel jour. Mais quand un élève rate une journée alors qu’il est en terminale ou qu’il prépare le brevet, ce n’est pas anodin.

Et si cela se répète, même sans pont, car certains parents retirent leurs enfants plusieurs jours voire plusieurs semaines pour des voyages ou autres motifs, cela finit par peser sur le niveau de l’élève. Sur 36 semaines de cours, ça compte.

 

BFM RMC – Estelle Denis

Bien sûr. Merci en tout cas, Maxime Reppert, d’avoir été avec nous.

«Ce n’est pas dramatique en soi de rater une journée, mais sur le principe, je trouve cela gênant.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC