Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Auto-évaluation : piège à…

© iStock_MartinBarraud

Lancée il y a deux ans, l’évaluation des écoles et des EPLE bat son plein. Même si elle n’est pas l’apocalypse annoncée par certains, elle recèle des pièges à éviter dans ses deux phases comme dans ses conséquences éventuelles. 

 

PHASE 1 : L’AUTO-ÉVALUATION 

Reçu par le Conseil d’Evaluation de l’Ecole (CEE), le SNALC a montré que les questionnaires utilisés dans de nombreux établissements posent problème. Celui destiné aux professeurs confine à l’autoflagellation et promeut des pratiques pédagogiques collaboratives ou basées sur le numérique, alpha et oméga sans lesquels il n’y aurait point de salut. Il ne permet pas vraiment aux agents de s’exprimer sur la relation entre collègues, avec la direction ou les CPE, indicateur pourtant important de la santé d’un établissement 

En revanche, les questionnaires en direction des élèves ou des parents sont de véritables enquêtes de satisfaction que les clients d’enseignes du privé trouveraient fort à propos. 

Le CEE a répondu qu’il avait repris – telles quelles – des fiches QUALEDUC de la voie professionnelle et que les établissements et écoles devaient, évidemment, adapter les questionnaires aux «questions locales ». 

Ainsi, il faut impérativement qu’une concertation existe en amont. Ne laissons pas les chefs d’établissement ou IEN mener seuls cette phase d’auto-évaluation. 

 

PHASE 2 : L’ÉVALUATION EXTERNE 

Des visiteurs (IPR, IEN, professeurs…) viennent assister à des cours et rencontrer les équipes. Pédagogiquement, l’esprit de certains inspecteurs peut contenir des idées… singulières. 

Ne nous privons pas d’argumenter et de défendre nos pratiques. N’oublions pas que nous sommes des professionnels. 

 

LES CONSÉQUENCES 

Cette évaluation a pour but de mener à des contrats d’objectifs et des projets d’établissement ou projets d’école. Là est leur danger majeur. En effet, le projet d’établissement est, avec les programmes et instructions officielles, l’une des forces qui peuvent légalement contraindre notre liberté pédagogique. 

Ne laissons pas un projet d’établissement contenir des dispositifs qui imposeraient des pratiques « modernes » sans bénéfice pour les élèves et coercitives quant à nos pratiques. 

Article paru dans la Quinzaine universitaire n°1458 du 15 novembre 2021