Par Guillaume LEFÈVRE, secrétaire national SNALC à l’enseignement professionnel
Pour le secteur des services, l’organisation est similaire sauf que le seuil élève est de 18 et que le rapport est sur 24 et non plus 20.
De ce fait, les spécialités qui bénéficiaient de dédoublements et de faibles effectifs comme conducteur routier (6), automobile (11) ou hôtellerie (13) peuvent se voir refuser ces aménagements traditionnels en BAC Pro et imposer des élèves en plus.
Cependant, une phrase de ce même article 6 permet une interprétation propice à une meilleure pédagogie adaptée et des conditions d’apprentissage optimales : « Le volume complémentaire est corrigé pour les spécialités dont les équipements utilisés ou les contraintes d’espace et de sécurité en enseignement professionnel impliquent des groupes de taille adaptée.»
Par conséquent, si les hiérarchies intermédiaires locales en comprennent l’utilité, on peut s’opposer à l’imposition d’élèves en plus qui nécessiterait des travaux, des achats de machines ou de matériels alors que la politique du ministère est de faire des économies.
Le SNALC veillera à ce que cette bienveillance soit appliquée en faveur des élèves et des PLP dans les EPLE.¦
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