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AED – AESH : dégel du point d’indice ?

© g1e435c6a8_640-pixabay.com

Le point d’indice avait connu une hausse à deux reprises : 0,6 %, en juillet 2016 et 0,6 % en février 2017. Avant cette hausse de 1,2 %, le point d’indice était gelé depuis 2010 !

La valeur de ce point d’indice permet de calculer la rémunération de tous les agents publics, AED et AESH compris (sa hausse provoque également une revalorisation du supplément familial de traitement pour les agents dont l’indice majoré est compris entre 449 et 717 et de l’indemnité de résidence).

Ainsi, une hausse de 1% entraînerait un passage de la valeur du point d’indice de 4,686 €* à 4,732 €.

Par exemple, un agent public à temps complet rémunéré à l’indice majoré 343 verrait son traitement brut mensuel passer de 1607,29 € (343 X 4,686) à 1623,07 € (343 X 4,732), soit une hausse mensuelle brute de 15,78 €.

Avec une hausse de 2% (la valeur du point d’indice passant alors à 4,779 €), le traitement brut mensuel de cet agent augmenterait de 31,90 €.

Par conséquent, un AESH avec une quotité travaillée de 62% ne connaîtrait une hausse de son traitement mensuel brut que de 9,78 € (si hausse de 1%) ou de 19,77 € (si hausse de 2%) et un AED à mi-temps verrait son traitement mensuel brut augmenter seulement de 7,89 € (si hausse de 1%) ou de 15,95 € (si hausse de 2%).

On sera donc bien loin de rattraper les hausses sensibles et successives des prix des carburants de ces dernières semaines…

Étant donné que nos politiques n’agissent jamais par philanthropie, et malgré une inflation plus forte et durable (l’indice des prix à la consommation a bondi de 2,9% au mois de janvier sur un an, de 3,6 % au mois de février sur un an, et l’INSEE prévoit un bond de 4% en mars), l’augmentation de la valeur du point d’indice restera modeste…

De plus, ne soyons pas naïfs, quand Amélie de MONTCHALIN affirme : « nous ne pouvons pas laisser le pouvoir d’achat des agents décrocher par rapport au pouvoir d’achat des salariés du secteur privé », nous savons que limiter le décrochage du pouvoir d’achat des agents publics ne signifie pas maintenir, et encore moins augmenter, leur pouvoir d’achat.

Pour reprendre les propos de Jean-Rémi GIRARD, président national du SNALC, lors de sa déclaration au Comité technique Ministériel du 16 mars dernier : « Mais comme lors de la présidentielle précédente, il fait peu de doutes qu’on sera loin du compte, et qu’en guise de « dégel », on se contentera d’entrouvrir la porte du congélateur avant de bien vite la refermer. »

* Conformément à l’article 3 du décret 85-1148 du 24 octobre 1985, modifié par l’article 2 du  décret 2016-670 du 25 mai 2016, à compter du 1erfévrier 2017, la rémunération annuelle brute d’un agent public qui serait à l’indice 100 a été fixée à 5623,23 € (soit pour un point d’indice, une valeur annuelle brute de 56,2323 € et une valeur mensuelle brute de 4,686 €).