Une étudiante s’est fait insulter et violemment à Strasbourg en pleine journée par trois hommes parce qu’elle portait une jupe. La question du retour de la “morale vestimentaire” est relancée. Le ministre de l’Education nationale a appelé à une “tenue républicaine” à l’école.
Jean-Rémi Girard, président du SNALC, répond à Eric Brunet mardi 22 septembre dans l’émission Brunet direct sur LCI.
Avec :
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- Jean-Rémi Girard, président du SNALC et professeur de lettres au lycée public d’Asnières-sur-Seine en banlieue parisienne
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- Aldrick Allal, président de la Diderot Boarding School, groupe d’écoles privées hors contrat (uniformes compris dans les frais de scolarité à la charge des familles) : Château Le Vaillant, Château du marquis de Savonnières, Château de Troissy, Tersac, La Gruyère (Suisse)
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- Sandrine Rousseau, vice-présidente de l’Université de Lille, en charge de l’égalité femme/homme, et présidente de l’association « Parler »
- Mathieu Devlaminck, président national de l’union nationale lycéenne (UNL)
À retrouver dans l’émission Brunet Direct par Eric Brunet le 22 septembre 2020 sur LCI
Citation:
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« Au SNALC, on n’est pas opposé à l’uniforme. Mais on fait preuve de réalisme vu l’état de l’école française aujourd’hui. On est en pleine pandémie. On a déjà du mal à avoir des masques et là, on est en train de se dire qu’on va pouvoir s’organiser pour que tous les élèves de France aient un uniforme ?… » « Là, on n’est pas en train de gérer 10 établissements privés et 5000 élèves sélectionnés. On parle de 13 millions d’élèves. Une municipalité finance ici, l’autre à côté ne financera pas. » « Honnêtement dans l’école française aujourd’hui, la question de l’uniforme, c’est le cadet de nos soucis. On a tellement de problèmes plus importants à régler ! On ne gère pas les mêmes élèves ! . » [que dans le groupe Diderot, écoles privées hors contrat à 15 élèves (sélectionnés sur dossier et entretien) par classe et logés dans des châteaux, cf. ci-dessus – qui répond qu’avec un uniforme, tout deviendra beau, propre et parfait pour les lycéens d’Asnières] « Les garçons nous ont inquiétés beaucoup plus que les filles sur la question vestimentaire avec cette mode où l’on voyait tous les sous-vêtements : tout le monde s’accorde à dire que ce n’est pas acceptable dans les établissements de la République. » Jean-Rémi Girard
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