C’est dans son indépendance extrême, dans cette absence totale d’attaches que le SNALC puise sa liberté.
Libre de ton et de pensée, il est franc et direct dans ses prises de position. Sévère avec les destructeurs de l’école républicaine, il sait formuler des propositions concrètes. Pourfendeur des mensonges, il participe aux négociations et fait valoir ses convictions de façon constructive. Etant donné que son curseur de décision est toujours positionné en fonction des préoccupations des personnels, on ne sait jamais d’avance ce que le SNALC décidera et votera.
Cette approche honnête et directe lui permet d’établir un dialogue basé sur la confiance, en évitant les discours formels, creux ou lunaires. Ainsi le SNALC se distingue par sa volonté d’être authentique et accessible, ce qui est apprécié par tous ceux qui recherchent une représentation sincère de leurs enjeux professionnels.
Auprès des professeurs, sa communication est claire, intelligible et non jargonnante. Il communique de manière régulière, avec un véritable contenu syndical. Ses explications sur les réformes et leurs impacts sont limpides.
Il porte leur parole de manière transparente, en exprimant leurs positions sans détour et en étant à l’écoute des préoccupations concrètes de ses adhérents. Quelle que soit la couleur politique des ministres de l’Education nationale, le SNALC garde en ligne de mire la défense des professeurs. C’est un syndicat de métier, centré sur la valorisation du travail enseignant, la défense de leur statut, de leurs conditions de travail et de leurs intérêts matériels et moraux (carrière et rémunération). Il place avant toute chose la promotion du mérite et de la compétence professionnelle. Il sait que cette position originale dérange les spécialistes du double jeu, dont les discours révolutionnaires sont à l’égal de leur immobilisme quand il faut agir.
Dans le registre des actions concrètes, la grève n’est pas une fin en soi au SNALC. En effet, l’efficacité d’un syndicat ne se mesure pas au nombre de grèves qu’il déclenche par année scolaire. Elle ne constitue pas le critère suprême de l’efficacité, surtout quand elle est galvaudée. Le SNALC use de la grève à bon escient, pour des motifs exclusivement professionnels, mais il n’en abuse pas. L’action discrète mais persévérante qu’il mène auprès des pouvoirs publics, les démarches de ses représentants, les interventions de ses élus nationaux et académiques assurent une défense réelle et concrète de la profession et de ses adhérents.





