Recevoir un courriel de son IEN ou de la DSDEN suscite souvent une inquiétude immédiate : Qu’ai-je fait ? Qu’ai-je mal fait ? … Le SNALC aide à réagir avec discernement, sans angoisse inutile ni faux pas.

L’objet du courriel

S’il n’est pas courant que notre IEN ou le directeur académique nous écrive, que ce soit directement ou par l’intermédiaire du secrétariat de l’inspection de circonscription, il faut s’attarder avant toute chose sur l’intitulé du message électronique.

Cela peut être une information ou une simple demande administrative. Dans le cas contraire, est-ce une convocation ? Est-ce un ordre de mission pour une réunion ou une formation ? Est-ce une invitation ?

Convocation ou ordre de mission s’imposent à nous : réponse exigée et obligation de s’y rendre, sauf empêchement majeur. L’invitation, quant à elle, étant moins formelle, le sujet abordé lors de l’entretien devrait censément s’avérer peu inquiétant. Toutefois, il est conseillé d’y participer ou, a minima, de s’excuser…

Le contenu du message

Quel que soit l’intitulé du courriel, il est généralement accompagné d’informations dans le corps du message.

Celui-ci peut donner des indications sur le motif d’une éventuelle convocation : posture professionnelle, missions du directeur d’école, responsabilités, relations avec les partenaires, sécurité, pratiques pédagogiques, etc.

Dans le cas contraire, vous trouverez la brève mais non moins efficace formulation « Veuillez trouver en pièce jointe votre convocation ».

Le document en pièce jointe

La présence d’une pièce jointe est plutôt annonciatrice d’une convocation formelle.

Si aucun motif n’est mentionné, il est légitime de demander la raison de la convocation.  Dans le meilleur des cas, elle devrait se réduire à quelques mots, comme « pilotage pédagogique ». Parallèlement, il n’est pas rare de se retrouver « convoqué » à un simple « temps d’échange » quand la hiérarchie souhaite recueillir des éclairages.

Le SNALC rappelle que toute convocation de la hiérarchie doit être synonyme d’un contact avec son délégué SNALC pour ne pas s’y rendre seul. Même pour une simple invitation, nous conseillons et accompagnons nos adhérents dès l’arrivée du courriel.