PROGRAMMES DE FRANÇAIS DU CYCLE 4
Groupe de travail du 7 octobre 2025
Compte rendu du SNALC
LE THÈME
L’ESSENTIEL
Le texte passera au CSE du 4 décembre pour une publication rapide afin que les équipes puissent s’en saisir.
Ces programmes sont travaillés en parallèle du socle commun qui n’est pas encore finalisé car, suite au premier travail de consultation, un effort de réécriture important a été nécessaire.
Ces programmes sont dans la continuité de ceux qui ont été rénovés aux cycles 2 et 3. Volonté d’avoir, pour chaque niveau, une structuration, une coloration thématique (notamment la quête du jugement et de la raison en quatrième).
Il y a une volonté d’introduire l’histoire des idées de la part du Ministère. Cela a été difficile à mettre en place et le groupe de travail a décidé d’introduire les contextes de manière progressive, avec plus de force en troisième.
Le programme est exigeant et traduit une volonté forte de faire lire les élèves. Il part du réel pour ensuite remettre en cause ce réel et aller vers l’affirmation de soi en tenant compte de l’autonomie croissante des élèves.
LE SNALC A INSISTÉ SUR
- La lourdeur des projets de programmes, notamment avec les 4 œuvres obligatoires par an en plus de tout ce qui est à travailler, lourdeur accentuée par une rédaction qui va agir comme un repoussoir. Le SNALC proposera des allègements dans la rédaction pour que les programmes finaux soient de vrais outils de travail ;
- Ces projets ont un aspect très dirigiste. Le SNALC a annoncé qu’il proposera la suppression des points de vigilance, des données quantitatives et du projet d’apprentissage, qui sont des entraves à la liberté pédagogique des professeurs. Il demandera aussi la suppression des exemples de réussite qui peuvent être vus par les corps intermédiaires comme des injonctions ;
- Enfin, le SNALC exigera que l’on cesse de fonder les programmes sur la grammaire de la DGESCO, et rappelle qu’une réflexion a été annoncée sur la grammaire à utiliser.
L’AVIS DU SNALC
Au vu des échanges, le SNALC ne s’attend pas à des évolutions avant le Conseil Supérieur de l’Education, malgré des prises de parole concordantes d’autres organisations. Nous saurons déposer les amendements idoines.