Le SNALC a participé au groupe de travail du 23 mai 2025 sur le climat scolaire. Le Ministère a présenté son projet de « Propositions de mesures pour une École sûre et protectrice ».
Les mesures proposées incluent le renforcement de la sécurité avec l’aide des services académiques de défense et sécurité, des équipes mobiles de sécurité, ainsi que des référents. Elles prévoient le recueil de la parole des élèves, l’amélioration des procédures disciplinaires avec des mesures axées sur la responsabilisation ou la justice réparatrice, et un renforcement de l’autorité pédagogique. Des propositions touchent également aux rapports entre parents et personnels, ainsi qu’à l’engagement des élèves.
Le SNALC a souligné l’importance de la prévention et de l’éducation, ainsi que de la sécurité, comme éléments fondamentaux pour un climat scolaire positif. Cependant, pour que ces initiatives soient efficaces, il est essentiel de disposer des ressources adéquates. Or, nous déplorons aujourd’hui un manque de personnels sans compter la réduction des équipes de vie scolaire. Cette pénurie actuelle de moyens humains rend inefficaces les efforts visant à améliorer le climat scolaire.
Dans le premier degré, le SNALC réclame la création d’un métier d’accueil ou de vie scolaire pour faciliter la relation avec les usagers. Nous sommes favorables à l’idée de responsabiliser les parents, mais l’instauration d’un contrat nous interroge, surtout en cas de non-respect.
Le SNALC n’est pas favorable à la coéducation ni à la multiplication de canaux de communication : qu’on applique déjà, quitte à les améliorer, les canaux existants. Enfin, la responsabilisation des élèves est cruciale, avec un équilibre à trouver entre sanctions et mesures de réparation.
Le SNALC, qui œuvre pour la protection des personnels et des élèves, constate que le Ministère est plus préoccupé par sa communication que par l’efficacité des dispositifs actuels. La question des moyens est ignorée et les objectifs fixés semblent inatteignables dans l’état actuel des choses. La sécurité et le renforcement de l’autorité pédagogique ne pourront être assurés avec ce manque de coordination et d’évaluation des politiques.