Groupe de travail des organisations syndicales représentatives du MEN
Jeudi 15 mai 2025
LE THÈME
Le Ministère réunit les organisations syndicales pour parler du Master l’Enseignement et de l’Education (M2E)
L’ESSENTIEL
Le Master, quel que soit le public (premier et second degrés, ou CPE) s’articule en 4 blocs.
- Le bloc 1 est plus ou moins disciplinaire (plutôt moins que plus).
- Le bloc 2 est plus axé sur la pédagogie.
- Le bloc 3 porte sur le système éducatif et la fonction publique.
- Enfin, le dernier bloc est celui de la formation.
Le Master ouvrira en 2026 et s’articulera avec des périodes d’observation et de pratique accompagnée en première année, puis avec 50 % d’enseignement en deuxième année. Cette partie « pratique » pourra être massée ou filée.
Les blocs ne sont pas des modules de formation imposés aux universités qui gardent la main sur les ouvertures, sur le nombre de places et sur les éventuels DU pour certains publics.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
Le SNALC a exigé de savoir enfin si un lauréat de concours en L3 pourrait choisir un Master disciplinaire, et si un lauréat issu d’un M1 disciplinaire pourrait poursuivre ce même Master. Le Ministère a répondu qu’une poursuite en Master disciplinaire était possible à condition d’abandonner son droit au concours !
Le SNALC a exigé que “la culture de l’évaluation” et “le cadre de référence des compétences numériques” soient retirés de ce document de cadrage.
Le SNALC a exigé que les stages ne puissent être faits sous la forme 15 jours en établissement / 15 jours en formation INSPE dans le second degré, car pédagogiquement ce serait une folie.
Le SNALC a exigé que les stagiaires professeurs des écoles ne soient pas des moyens d’enseignement mais puissent être des moyens de remplacement, pour que les titulaires aient accès à la formation.
L’AVIS DU SNALC
L’obligation de passer par le Master enseignement et éducation est inacceptable. Cela va empêcher les parcours de thèse ou l’agrégation et aura des conséquences catastrophiques sur la qualité de la formation, et donc sur la qualité de l’enseignement.
Le Ministère écoute mais n’entend rien.