Le 28 mars dernier, le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, a annoncé sa démission. Il était victime de menaces de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile.
Maxime Reppert, vice-président du SNALC, répond aux questions sur SQOOL TV Le grand JT de l’éducation le 05 avril 2024.
SNALC – Maxime Reppert
Il s’agit ni plus ni moins que d’un échec collectif. Tout simplement, pour ma part, cet épisode où ce chef d’établissement met fin prématurément à ses fonctions, je le perçois plutôt comme un échec collectif. Et il me semble, et c’est un point de vue sur lequel on peut débattre, que ce chef d’établissement n’a pas reçu tout le soutien qu’il aurait dû avoir. Une anecdote très simple : il a été victime d’accusations très graves de la part d’une élève. Il a fallu attendre justement la rencontre avec le Premier ministre pour que l’État se décide à porter plainte pour dénonciation calomnieuse. La question que je me pose, c’est pourquoi il n’y a pas eu d’entrée de jeu, surtout eu égard au parcours professionnel de ce chef d’établissement, pourquoi est-ce que l’État n’a pas réagi plus tôt, tout simplement, en faisant cela bien avant ?