Les causes sont toujours les mêmes : PV d’installation envoyés tardivement aux services gestionnaires du rectorat par les établissements ou DSDEN, contrats générés avec du retard, problèmes de liaison avec la direction départementale des finances publiques (DDFIP) qui effectue la mise en paiement. Année après année, ces problèmes sont devenus endémiques, entravant la stabilité financière et professionnelle de nombreux collègues. Il n’est pas rare que des contractuels ne perçoivent aucun salaire avant le mois de décembre !
Le SNALC demande :
- Un processus de paiement simplifié et transparent, possible par l’anticipation des besoins et des signatures des contrats plus tôt dans l’année scolaire ;
- Des CDD d’une durée minimale de 3 ans et des embauches directement en CDI visant à réduire l’incertitude liée aux contrats très courts et à stabiliser la rémunération ;
- Une augmentation des dotations budgétaires et des moyens humains pour les services de gestion des contractuels et de mise en paiement de leur rémunération ;
- Des mesures d’urgence systématiques et automatiques pour soutenir les collègues affectés par ces retards. La plupart des rectorats ne prennent même pas la peine d’informer les contractuels de la possibilité de s’orienter vers l’aide sociale d’urgence.
Par ailleurs, la demande par l’agent contractuel des intérêts moratoires est possible : elle est à faire sous forme écrite.
Les campagnes d’avancement doivent devenir a minima trimestrielles afin de limiter les régularisations rétroactives pouvant parfois atteindre jusqu’à une année.
En outre, revoir la grille de rémunération et les conditions d’avancement qui datent de 2016, trop restrictives dans certaines académies, est plus que nécessaire désormais, afin d’offrir des opportunités d’avancement plus fréquentes et de reconnaître la contribution des contractuels plus régulièrement.