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Détresse psychologique suite à la pandémie

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Cela fait des années que le SNALC tire la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur la souffrance des professeurs des écoles. En 2023, les chiffres sont mainte­nant connus.

UN PHÉNOMÈNE MAJEUR

La pandémie de coronavirus a provoqué une augmentation de 27,6% des dépressions en 2020 à travers le monde. Même accroissement des cas d’anxiété (+25,6%) sur lesquels on ferme trop souvent les yeux. Ces chiffres de l’OMS, publiés dans son rapport du 2 mars 2022 1, n’épargnent pas la France et mettent en lumière l’engorgement des services médicaux liés à la santé psychologique. Triste corollaire, l’augmenta­tion des comportements suicidaires a été particulièrement problématique depuis la crise sanitaire.

Or, les femmes ont été beaucoup plus impactées que les hommes par ce phénomène délétère. Sachant qu’il y a 84% de femmes parmi les professeurs des écoles, on comprend l’ampleur du problème, surtout s’il n’est pas pris en charge.

L’épuisement a également été pointé du doigt et on sait pour l’avoir vécu, à quel point la succession des protocoles a pu mettre à mal des personnels démunis et dont l’énergie avait déjà été bien entamée auparavant. Pour l’OMS, un « sous-investissement » du secteur de la santé mentale est en cause. Mais qu’en est-il au sein de l’Éducation nationale ?

L’ÉDUCATION NATIONALE A-T-ELLE PRIS LA MESURE DU PHÉNOMÈNE ?

Pas vraiment. Plus d’un an après, l’Éducation nationale met en oeuvre pour ses personnels des dispositifs exa­gérément confidentiels dont elle s’abstient volontiers de faire la publicité. On sait pertinemment que les psycho­logues de l’Éducation nationale sont débordés et que le suivi à l’égard des personnels est plus que parcellaire et ne couvrira pas les besoins. Les déclinaisons dépendent d’ailleurs des académies.

Par endroits, une assistance psychologique ouverte à toute personne relevant de l’Éducation nationale est mise en place, dans la limite de cinq entretiens gratuits par an. Une aide appréciable qui mériterait d’être déclinée sur l’ensemble du territoire. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’Éducation s’honorerait de demeurer nationale plutôt que de dépendre d’initiatives locales.

 

(1) https://www.who.int/publications-detail-redirect/WHO-2019-nCoV-Sci_Brief-Mental_health-2022.1


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1473 du 27 janvier 2023