La question se pose aux familles et donc aux élèves – qui ont eux aussi leur mot à dire – ainsi qu’aux personnels, notamment aux personnels enseignants. Carrière d’abord dans le public puis dans le privé ou l’inverse ?
La situation des professeurs du privé s’est progressivement rapprochée de celle des collègues du public mais les disparités subsistent, par exemple celles relatives à la retraite – sauf pour les collègues du public enseignant dans le privé.
De nombreux chiffres, résultats d’enquêtes etc. circulent sur la toile, destinés à comparer privé et public avec souvent un avantage pour le privé. Chacun peut les consulter et se faire une opinion.
Toutefois, la question fondamentale au-delà de ces chiffres reste le choix personnel ; à chacun ses préférences, ses motivations. Par exemple, l’attachement à l’idéal évangélique, le goût des structures à taille et à qualité humaines, la possibilité de s’investir etc. Ou bien très prosaïquement, la proximité, les relations pré-existantes, la sécurité, le milieu socio-culturel…
La meilleure source de comparaison, d’ordre subjectif, pourrait être présentée par les collègues qui ont enseigné dans le privé et dans le public. Qu’ont-ils trouvé, regretté, préféré ?
Nous invitons tous les collègues concernés à nous écrire – anonymement – pour nous faire part de leurs observations. Celles-ci seront regroupées et communiquées dans une prochaine lettre.
Précisons au passage que le SNALC conseille ces collègues « mixtes » si nécessaire au sujet des retraites.
N’hésitez pas !
Et maintenant à vos claviers ou à vos stylos !