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Vous reprendrez bien un peu de bénévolat, les « feignasses » !

© freepik.com

Dans le primaire sous contrat, non contents d’obliger les professeurs des écoles à faire une heure de cours gratuite hebdomadaire illégale, on leur demande en plus de faire 15 minutes de plus par jour, soit une autre heure supplémentaire non rémunérée. Le prétexte ? C’est le temps nécessaire pour accueillir les élèves le matin.

Étrangement, l’imagination des rectorats comme de l’Enseignement catholique semble très « Bornée », en adéquation avec notre énième nouvelle ministre. Il s’agit toujours de demander un « effort » aux salariés, sous prétexte de l’utilité publique et sans rémunération. L’avarice n’a visiblement pas de borne. L’ensemble est toujours amené en mettant une pression maximale sur les collègues et en les culpabilisant sans vergogne.

Le SNALC privé tient d’abord à rappeler aux professeurs des écoles leurs ORS (obligations réglementaires de service) selon le décret n°2008-775 du 30 juillet 2008 et par la circulaire n° 2013-019 du 4-2-2013 :

  • 36 semaines de cours

  • 24 h de cours hebdomadaire

  • 108 h annuelles comprenant 36h d’APC, 18h de formation, 6h de conseils d’école et 48h de palpitantes réunions, y compris les rendez-vous avec les parents.

RIEN ne doit dépasser ce cadre réglementaire !

D’ailleurs, les professeurs des écoles ne sont pas couverts sur les horaires qu’on leur demande de faire en plus, puisqu’ils ne sont alors pas considérés au travail.

Le SNALC privé, ayant beaucoup plus d’imagination que le ministère ou l’enseignement catholique et n’étant pas très amateur des « Bornes » fait les propositions suivantes :

  • Ce n’est pas en faisant des réunions qu’un professeur fait son métier, mais en faisant cours.

  • L’heure de pastorale, imposée sans rémunération aux PE du privé, pourrait être faite par les responsables de pastorale. Ce sont quasiment toujours des femmes, mal payées, à temps partiel subi, et c’est leur métier et leur expertise que de s’occuper de l’éveil spirituel des élèves.

  • Une autre possibilité serait de faire payer ces heures aux PE volontaires par l’OGEC, ou équivalent. Nous sommes déjà très mal payés, ce n’est pas à nous de faire cadeau de notre temps, mais à l’enseignement catholique de nous donner envie de rester et de nous remercier de faire un métier utile et au service des autres comme de la collectivité.

  • Les 15 minutes d’accueil sont illégales puisque non rémunérées. Il faudrait alors les inclure dans les 108 h, soit 36 h à l’année. Nous affirmons que l’école n’ira pas plus mal avec 36 h de réunions ineptes de moins. 12 h pour des réunions, c’est largement suffisant !

  • Les 15 minutes peuvent aussi être tournantes, comme ce qui est fait pour les récréations et déduites des 108 h.

  • De même, le temps à attendre les parents le soir est du temps de travail. Il est inadmissible que les PE soient obligés de rester gratuitement parce que certains parents ne les respectent pas. Les surveillants, le personnel d’accueil peuvent se charger de la sortie, en étant dûment rémunérés pour cette nouvelle tâche, ou les directeurs d’école. On pourrait aussi facturer le délai d’attente aux parents et verser la somme aux collègues ayant attendu.

Pour un recrutement dans une nouvelle école, le SNALC vous conseille de faire mine d’accepter ces heures de bénévolat. Une fois le contrat signé, rien ne vous oblige à trimer sans salaire ! Refusez de faire ces heures en plus, il ne peut rien vous arriver. Les établissements privés seront bien obligés de trouver une solution si une majorité de PE refusent de faire ces heures. C’est par une pression collective que nous pourrons obliger l’enseignement catholique mais aussi le ministère à nous respecter et à nous payer correctement pour notre travail. Un syndicat n’est rien sans ses membres.