Les AESH, aides précieuses dans nos classes, subissent depuis plusieurs mois une situation des plus inconfortables. Nommés dans un ou plusieurs établissements pour accompagner de 1 à 4 enfants, les AESH peuvent désormais, du jour au lendemain, être affectés dans d’autres établissements de la circonscription. Aucun refus possible. Aucune considération pour les liens tissés avec les enfants et les équipes. Pour les familles, c’est bien évidemment l’incompréhension. Les enfants accompagnés sont également perturbés et vivent souvent le départ de leur AESH comme un abandon.
Du côté des équipes enseignantes, c’est un casse-tête. Les emplois du temps des AESH ne sont jamais définitifs et évoluent au gré de leurs arrivées et de leurs départs.
Pire encore : dans l’établissement de départ, le temps de présence d’un AESH auprès d’un enfant à besoins peut être diminué de manière significative puisqu’il faut répartir les miettes.
Cerise sur le gâteau dans l’Académie de Normandie : pour bénéficier d’une AESH co, l’ULIS doit compter 14 élèves. Autant dire qu’il n’y a jamais personne. Un mystère comme celui de l’alignement des mégalithes à Carnac !
Côté Rectorat, un problème financier semble se poser…..Étonnant….Ainsi le recrutement est fait mais le Rectorat refuse de signer les contrats….
Dans le contexte actuel de restrictions, l’avenir s’annonce donc plus que morose.
Quel avenir pour l’école inclusive si on n’y met pas les moyens !