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Transformation de la carte des formations professionnelles

Les années se suivent et malheureusement se ressemblent pour les PLP. Après une campagne tonitruante sur la fermeture des formations soi-disant non insérantes, au printemps 2023, Le Ministère n’a toujours pas pris ses responsabilités d’employeur vis-à-vis des PLP concernés. Pire encore pour de nombreux PLP, la campagne médiatique de la revalorisation de la Voie Professionnelle, avec la mise en œuvre de l’allocation de stage, se traduit par l’accueil d’un sur-effectif, notamment, mais pas seulement dans les filières dites non insérantes.

 

À quand un plan de reconversion clair décliné par académie ?

 

En juin dernier, la ministre de l’époque confirmait l’objectif de transformation de 25 % des places de formation en 2027, soit un rythme annuel de 6 %. Elle annonçait également la nomination d’une chargée de mission au Ministère en liaison avec les rectorats pour la gestion des reconversions des PLP. Depuis, c’est le silence radio au ministère. Pour le SNALC, il faut d’urgence que soit annoncé, par académie, le nombre de suppression de postes afin de mettre fin à l’incertitude des collègues face à leur avenir. Une reconversion digne de ce nom nécessite du temps et des moyens financiers dédiés. De plus, il faut veiller à ce que l’accompagnement soit d’égale qualité dans toutes les académies, ce qui n’avait pas été réellement le cas lors de la réduction des postes en Gestion-Administration. C’est ce que le SNALC porte comme première revendication au ministère.

Dans chaque académie, les sections académiques du SNALC sont présentes aux côtés des PLP pour les guider dans les méandres des services des rectorats. De plus, le SNALC propose à ses adhérents un service unique Mobi-snalc qui prévoit des conseils en matière d’évolution professionnelle afin d’aborder au mieux leur évolution de carrière et/ou leur mobilité professionnelle.

Afin d’éclairer les collègues, le SNALC dresse la liste des dispositions réglementaires pour une mobilité professionnelle :

 

Poursuivre l’enseignement dans sa discipline de spécialité : le statut des PLP prévoit qu’ils peuvent :

  • exercer dans les classes ou divisions conduisant à l’obtention de brevets de technicien supérieur et dans les formations conduisant à l’obtention de licences professionnelles quand celles-ci sont organisées par convention avec les établissements scolaires ;
  • exercer, avec leur accord, dans les lycées d’enseignement général et technologique ou dans les collèges, dans les disciplines correspondant à leur qualification ;
  • assurer certains enseignements dans des établissements d’enseignement supérieur.

 

La procédure de changement de discipline (avec maintien dans le corps des PLP) : 

Cette procédure s’effectue en lien avec le corps d’inspection qui valide le choix effectué par l’enseignant. Ce parcours de reconversion professionnelle est d’une année, deux ans au maximum. Après validation du parcours par le corps d’inspection et le recteur, la DGRH prononce le changement de discipline. Attention toutefois, la reconversion disciplinaire entraîne nécessairement un changement de poste et par conséquent une participation au mouvement inter ou intra académique.

 

La procédure de détachement au sein du ministère :

  • dans un autre corps enseignant ou assimilé : certifiés, CPE ou professeur des écoles.
  • dans un corps administratif ou technique : les détachements dans ces corps sont prononcés au cas par cas, en vue d’exercer dans les services administratifs, dans les établissements scolaires ou les établissements publics sous tutelle du ministère chargé de l’éducation nationale (Cned, réseau Canopé, Onisep, etc.). Grâce à leur connaissance du système éducatif, le dispositif « Passerelle » permet l’accueil des enseignants, CPE et PsyEn par la voie du détachement dans le corps des attachés d’administration de l’Etat (AAE).

 

Autres possibilités d’exercice au sein du ministère de l’Éducation nationale : 

  • exercer des fonctions spécifiques : DDFPT, Responsable du bureau des entreprises, conseiller en formation professionnelle (les académies publient chaque année une circulaire académique de recrutement pour ces postes. Les collègues conservent leur corps d’origine).
  • exercer des fonctions d’encadrement : personnel de direction ou personnel d’inspection.

 

La procédure de détachement interministériel :

  • exercer des fonctions d’enseignement, par exemple au ministère des armées (lycées militaires, écoles et établissements d’enseignement supérieur sous tutelle, etc.), au ministère de l’agriculture et de l’alimentation (lycées d’enseignement général et technologique agricoles, lycées professionnels agricoles et établissements d’enseignement supérieur sous tutelle, etc.) ou dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. 
  • exercer d’autres fonctions (administratives, financières, juridiques, etc.), par exemple dans les autres ministères et établissements publics en relevant (ministère de la culture, Bibliothèque nationale de France, musées, etc.) ou les collectivités territoriales et établissements publics en relevant (communes, départements, régions, etc). Les postes proposés font généralement l’objet d’une publication sur : 

 

Des reconversions dans le secteur privé par le biais de la délégation.

Les enseignants peuvent, à leur demande, être placés en délégation auprès d’une entreprise développant des activités dans le domaine éducatif pour exercer des activités liées à leurs compétences pédagogiques ou à la nature de leur enseignement.

Mise en garde : la délégation intervient après signature d’une convention passée entre le ministre et l’entreprise, qui définit la nature des activités confiées au professeur, ses conditions d’emploi et les modalités du contrôle et de l’évaluation de ses activités. Cette convention, visée par le contrôleur budgétaire, prévoit le remboursement par l’entreprise de la rémunération de l’intéressé et des charges sociales afférentes. Lorsque la délégation est accordée pour la création d’une entreprise, la convention peut toutefois prévoir l’exonération de ce remboursement pendant une période qui ne peut être supérieure à six mois. Sa durée est d’un an, renouvelable une fois (quatre années au maximum) pour l’ensemble de la carrière.

 

L’orientation choisie la grande désillusion pour les élèves et un calvaire pour les PLP

À la rentrée 2024, 9 000 élèves étaient en attente d’une place en lycée professionnel, selon la Défenseure des droits qui souligne : « que le problème dépasse celui de l’inadéquation entre la demande des élèves et les besoins du monde du travail. Même dans des filières qui préparent à des métiers en tension, comme ceux de la petite enfance, il y a des jeunes qui ne sont pas pris ! ». Au 1er octobre, il reste encore des élèves non affectés dans certaines académies. Comme en 2023, de nombreux rectorats ont choisi la solution de facilité en affectant en sur-effectif de nombreux élèves, notamment dans les filières dites non-insérantes mais pas seulement, faisant fi également des vœux d’orientation des élèves. 

Ce sont encore les PLP qui font les frais de la politique incohérente du Ministère qui mène une campagne de valorisation fondée sur une orientation choisie mais sans moyens matériels dédiés à l’accueil de mineurs dont les entreprises ne veulent pas en apprentissage. Comme toujours, ce sont les PLP qui sont en première ligne face à la frustration d’adolescents qui auront beau jeu de légitimer leur non-investissement dans une formation qu’ils n’ont pas choisie. 

Contacter votre section académique SNALC pour être accompagné(e) dans votre projet de reconversion