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Tirer sur l’ambulance Éducation : une passion de nos gouvernants

© pexels-oscar-ritter-14885781

Le SNALC privé appelle les collègues à la grève du jeudi 5 décembre 2024. L’attaque en règle que nous subissons est d’une violence rare.

On nous promet de faire baisser notre pouvoir d’achat déjà détruit par des années de gel du point d’indice, un refus constant d’augmenter nos salaires et une inflation galopante pas ou très peu compensée.

Les Diafoirus du Luxembourg, bien au chaud dans leurs privilèges, veulent nous punir d’être malades car c’est bien de cela qu’il s’agit quand on veut nous infliger trois jours de carence. Le SNALC s’oppose avec force à cette mesure de rétorsion et demande l’abrogation de tout jour de carence, notamment pour les personnels de terrain de l’Éducation nationale.

Rappelons que plus de 70 % des salariés du secteur privé ont ces jours payés par leur employeur grâce à des accords d’entreprise. Le ministre de la fonction publique, M. Kasbarian, ment donc quand il prétend le contraire. Il ment également quand il parle du nombre de nos arrêts maladie, en réalité inférieurs à ceux du secteur privé et de la fonction publique territoriale. Enfin, perdre 300 euros par arrêt en moyenne quand on est professeur, c’est considérable et profondément injuste puisque, comme chez les hospitaliers, ce sont le plus souvent nos usagers, les élèves, qui nous transmettent leurs microbes.

Il n’est pas étonnant que nos amis sénateurs ou M. Kasbarian ne sachent pas comment se passe un cours, mais on ne tient pas une classe sans voix ni avec 39°C de température. On n’arrête pas non plus une épidémie en étant malade au milieu de 30 élèves. C’était également vrai à l’heure du COVID, n’en déplaise à M. Blanquer et à son « bouclier magique » autour des établissements scolaires.

Parce qu’être malade semble être un délit, le gouvernement souhaite en plus ne plus verser que 90 % du salaire lors d’un arrêt au-delà des trois jours de carence. Actuellement, on nous enlève déjà 1/30e de toutes les primes pour chaque jour d’arrêt au-delà du premier. Nous subirons enfin un dernier châtiment, celui-là infligé à toute la population française : 5 % de remboursement de moins sur les consultations médicales et sur les médicaments.

Ainsi, les agents publics seront les plus mal lotis de tous les salariés de France. Après tout, n’entendons-nous pas depuis des années que les salariés coûtent cher : pour preuve, il suffit de regarder nos merveilleux salaires nets. Merci les idéologues !

Mensonges, approximations, volonté de punir les professeurs par idéologie, tout semble bon pour démolir notre métier et écœurer toujours plus les personnels en activité comme ceux qui auraient encore des velléités à travailler pour les générations futures.