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Que veut-on faire du CAP ?

© SNALC

Le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) est un diplôme historique, créé en 1911 (et renommé ainsi en 1919) afin d’encadrer l’enseignement professionnel au débouché des Écoles Manuelles d’Apprentissage fondées en 1881(en même temps que les célèbres lois Ferry) et des écoles professionnelles. L’État en a pris le monopole sous le régime de Vichy et, à partir des années 1960, la préparation en milieu scolaire a pris le pas sur l’apprentissage.

Longtemps perçu comme le seul diplôme professionnel pour les ouvriers, le CAP a été marginalisé par l’émergence du BEP en 1965 puis du Bac professionnel en 1985. La Transformation de la voie professionnelle de 2019 a accentué cette tendance. Cependant, la voie de l’apprentissage a été remise à l’honneur dès les années 80, notamment grâce à la décision de l’État de faire passer le CAP en 2 ans après le Brevet des collèges au lieu de 3 ans après la 5e. La Validation des acquis de l’expérience (VAE) a également complété les voies d’obtention.

Aujourd’hui, le CAP présente un double visage. D’un côté, des spécialités très demandées (AEPE, coiffure, automobile, métiers de bouche) attirent même des adultes diplômés en reconversion. De l’autre, des CAP de “relégation” accueillent des élèves en difficulté scolaire, souvent orientés contre leur gré et parfois en situation de handicap, pouvant constituer jusqu’à la moitié des effectifs de certaines classes.

Le mode d’évaluation est également une source de tensions. Le Contrôle en Cours de Formation (CCF), appliqué à l’ensemble des épreuves en voie scolaire, est critiqué par le SNALC. On ne peut que dénoncer une inégalité par rapport aux candidats libres ou issus d’établissements hors contrat qui passent des épreuves ponctuelles, jugées plus exigeantes donc plus sincères, notamment en Français. Un retour à une plus large obtention par des épreuves ponctuelles pour tous les candidats (hors VAE) est préconisée par le SNALC.

L’État, en dépit de ses prétentions à l’excellence pour la voie professionnelle, semble ignorer le sort de nombreuses spécialités de CAP. Cet abandon des élèves et de leurs enseignants, risque de mener à une situation explosive.