
SNALC – Maxime Reppert
Vous avez raison : qu’il s’agisse des portiques, des beepers ou d’autres dispositifs que l’on voit émerger ces dernières semaines pour “protéger”, cela ne réglera pas le problème de fond.
L’objectif, ce n’est pas uniquement de protéger les enfants et les personnels, c’est d’empêcher que ce type d’événement ne se reproduise.
Or, pour cela, il faut tout simplement mettre fin à l’impunité dont bénéficient aujourd’hui de nombreux jeunes – voire même certains parents. Transformer les établissements en bunkers n’est pas, selon nous, la solution.
Ce qu’il faut, c’est responsabiliser les parents et les élèves. Bien sûr, tous les élèves ne se comportent pas ainsi. Mais depuis plusieurs années, je constate chaque semaine des faits similaires : agressions physiques, agressions verbales. Ce n’est donc pas l’œuvre d’une poignée d’élèves isolés. C’est un phénomène qui prend de l’ampleur.
Je pense que certains parents sont aujourd’hui dépassés, peut-être trop éloignés du quotidien de leurs enfants. Parfois, on demande à l’Éducation nationale d’élever les enfants à la place des parents. Or, chacun doit rester à sa place.
Et le meilleur moyen, à mon sens, d’éviter que des enseignants ou des personnels soient à nouveau victimes, c’est de faire preuve de fermeté. Il faut dire stop à l’impunité. Et pour cela, il faut des réponses claires et fermes.
