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Par Maxime REPPERT, secrétaire national SNALC aux conditions de travail et au climat scolaire
Nous avions fait ce diagnostic et alerté en ce sens via des articles, l’organisation de colloques thématiques dès 2012 (dont un sur la liberté d’expression en 2018), le mémorandum sur la souffrance des personnels avec témoignages à l’appui dès 2016…
#Pasdevague est devenu un symbole : celui d’un appel à l’aide, le sentiment d’abandon par la hiérarchie, la colère, la souffrance…
QUELQUES MOIS APRÈS, OÙ EN EST-ON ?
#Pasdevague n’a pas disparu ; il est toujours relayé. C’est devenu une signature, un épiphénomène dont l’impact est plus grand qu’il n’y paraît. Il est le signe que la parole se libère.
Au lieu de reconnaître pleinement ce phénomène, d’en tirer les conséquence et d’endosser la part de responsabilité qui lui incombait, l’Institution a préféré chercher à museler davantage la parole des enseignants, à travers la fameuse loi BLANQUER. Parallèlement, les moyens de pression se sont multipliés (intimidations, convocations, CAPA disciplinaires…).
Aujourd’hui nous sommes inquiets face à cette déshumanisation progressive de notre profession. L’individu s’efface devant le fonctionnaire, insensible et automatique. Nous refusons cela !
Le SNALC estime que rien ne saurait éteindre cette flamme de liberté et de dignité qui brûle dans le coeur des collègues méprisés et brisés par cette omerta. Nous continuerons d’agir.¦
¹Propos de la vice-présidente Marie-Hélène PIQUEMAL.
²Propos du président Jean-Rémi GIRARD.
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