Le SNALC a participé à la réunion de concertation de ce jour sur le pacte enseignant. Après des mois et des mois de communication présidentielle et ministérielle, le résultat est, comme prévu, à jeter.
Alors que le métier connaît une grave crise de recrutement et que tous les indicateurs produits par l’institution elle-même (temps de travail, bien-être) sont au rouge, le ministère maintient sa volonté de nous faire travailler plus et ose utiliser le terme « revaloriser » pour décrire le crachat qu’il nous jette au visage.
Le SNALC s’est refusé à tout échange sur la délimitation des missions à reconnaître ou des modalités d’organisation de cette usine à gaz — la diapositive sur le fonctionnement de la chose est tout un poème. Dans le second degré, c’est visiblement la fête de l’autonomie pour faire faire au local le boulot du ministère. Dans le premier degré, on charge davantage encore la barque des directeurs d’école : merci la loi Rilhac !
Le SNALC maintient son exigence d’un rattrapage salarial pour tous les collègues sans contreparties. Il demande l’abandon pur et simple du pacte, et le reversement de son enveloppe budgétaire au service de ce rattrapage salarial.