Le SNALC prend note de la généralisation de l’heure et demi supplémentaire de mathématiques à tous les élèves de première générale.
Tous ? Non. Cette extension du domaine des mathématiques ne touchera pas ceux qui ont pris la spécialité. Au vu de l’architecture complexe des programmes et de l’articulation première-terminale, c’est probablement plus prudent. Le SNALC a demandé que les heures destinées à cet enseignement soient abondées en plus de la dotation horaire, sur la base du nombre de groupes jugé nécessaire par le lycée pour enseigner dans de bonnes conditions.
L’idée du ministère semble toujours être de permettre à tous de prendre l’option mathématiques complémentaires en terminale, même si cela signifie que des élèves ayant abandonné une spécialité de quatre heures y côtoieront d’autres n’ayant eu qu’une heure et demi d’un programme très allégé. Le SNALC maintient que tout concourt à diminuer le niveau d’exigence attendu.
Pour le SNALC, cette mesure n’est qu’une rustine de plus appliquée à une structure qui, dès le départ, ne tenait pas l’eau. Et le ministère peut rustiner à bâbord ou écoper à tribord, rien n’y fait. Les professeurs comme les élèves et les parents sont de plus en plus conscients d’être fort mal embarqués.
Le SNALC ne peut qu’exhorter le ministère à entendre les propositions de bon sens qui permettraient de remettre le lycée à flot, et à s’appuyer sur notre enquête qui pointe les problèmes de fond, comme le contrôle continu ou la spécialité abandonnée.