Groupe de travail
Mardi 4 juin 2024
Compte rendu du SNALC
THÈME
Étude du cadrage de la licence « professorat des écoles »
L’ESSENTIEL
- Les sujets zéro du CRPE parus sur les réseaux n’ont pas été testés avant d’avoir fuité (réponse aux interventions des syndicats).
- L’administration s’appuie (NDLR : un peu rapidement peut-être ?) sur un rapport de l’inspection générale qui a étudié la formation des PE dans 5 pays (qui ont des caractéristiques assez différentes de la France sur de nombreux paramètres).
- Le calibrage des licences LPPE sera à travailler en fonction des places au concours.
- Sur la dispense des épreuves écrites, il y aura un dispositif d’agrément avec un cahier des charges.
- Sur les masters possibles pour les étudiants LPPE échouant au concours, la DGESIP évoque des possibilités en « sciences de l’éducation » ou en « vulgarisation scientifique »
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- Le calendrier intenable.
- L’effet « cul-de-sac » de cette licence : les perspectives pour les étudiants ne souhaitant finalement pas passer le concours sont inexistantes.
- Aucun bilan des PPPE, dont le processus n’est même pas arrivé à terme.
- Son opposition totale à la dispense des épreuves d’admissibilité pour les étudiants de cette licence (sous certaines modalités). On confond études et concours, ce qui est impensable. Le schéma permettrait même d’avoir des modalités de dispense différentes entre plusieurs universités d’une même académie (sur un concours dont les épreuves sont nationales).
- Le fait que les sujets-zéro du CRPE n’ont même pas été transmis aux OS, qui les ont récupérés via certains médias ou réseaux sociaux, alors que l’administration y fait référence.
L’AVIS DU SNALC
Il faut arrêter cette machine infernale tant qu’il est encore temps. Les ministères ne sont clairement pas au point, et n’ont pas réfléchi aux conséquences de leurs propositions. Il a même été dit en fin de réunion qu’il serait intéressant que les organisations favorables à un changement de la place du concours puissent donner leurs propositions concrètes de mise en œuvre, ce jour 4 juin, alors que le texte est soumis au vote en CSA ministériel le 11 !
Le SNALC continue de demander le retrait du point sur la formation initiale programmé pour le CSA ministériel du 11 juin, et un processus de dialogue social qui s’inscrive dans la durée et non bâclé dans l’urgence.