Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Liberté d’expression et réseaux sociaux : pour le meilleur et pour le pire

© istock - oatawa

Les professeurs ont investi massivement les réseaux sociaux avec la réforme du collège : pro et anti-réformes, le SNALC en tête, s’y sont affrontés dans d’épiques batailles.

En effet, ces réseaux constituent une force de diffusion des idées et il s’y livre une véritable guerre des idées : les adversaires syndicaux du SNALC, souvent à court d’arguments pour contrer les nôtres, sont sans pitié.

Ce qu’il faut avant tout garder à l’esprit, c’est que la liberté d’expression s’y exerce comme dans la vie réelle : injures et diffamation sur internet sont punies par la loi. Certains se croient à l’abri derrière un écran, et « se lâchent », dépassent les bornes. Le SNALC vous rappelle qu’il convient de toujours garder son sang-froid et mesurer ses propos. Il est aussi important de protéger les données de votre vie privée.

Il existe plusieurs réseaux qui ont chacun leur fonctionnement spécifique : Twitter, Facebook, Snapchat, Instagram, etc. Nous nous concentrerons ici sur les 2 principaux utilisés par les acteurs de l’Education nationale (profs, syndicats, chefs d’établissement, ministres) : Twitter et Facebook.

– Twitter :

Ce réseau est entièrement public. Tout ce que vous y publiez est visible de tout le monde. Il est possible de « bloquer » certaines personnes, mais cela reste ponctuel. Certains collègues ont déjà connu le revers de cette visibilité : si cela permet de toucher énormément de monde, cela peut aussi se retourner contre vous en cas d’injures ou de propos outranciers. Un collègue ayant cité le nom d’un IPR en termes indélicats s’est ainsi vu infliger une sanction disciplinaire. Il faut être également conscient qu’un phénomène de délation s’est répandu avec Twitter : certains défenseurs de la réforme du collège en particulier se sont spécialisés dans la victimisation, tout en étant les premiers à invectiver ceux qui ne pensent pas comme eux. Une précaution que vous pouvez prendre : utiliser un pseudonyme et une adresse mail dédiée. Néanmoins, la loi vous rattrapera toujours en cas de débordement grâce à votre adresse IP (adresse de votre ordinateur).

Le rythme de Twitter est très rapide, les réponses fusent du tac au tac, et c’est à qui épinglera l’autre sur ses contradictions ou ses erreurs. Il faut mesurer ce que l’on écrit et prendre de la distance par rapport aux commentaires.

Le SNALC a un compte national et bon nombre de sections académiques ont le leur.

– Facebook :

Ce réseau comporte plusieurs facettes vous permettant de vous exprimer : compte personnel/professionnel, page publique, groupes secret – fermé – public.

    • Compte personnel : Vous pouvez configurer vos publications pour qu’elles soient visibles soit de tout le monde (mode « Public »), soit de tous vos amis (mode « Amis »), soit d’un groupe de personnes de confiance (mode « Amis sauf connaissances »). Vous pouvez définir des catégories dans votre liste d’amis : amis ou connaissances (ou encore famille, camarades de classe, club sportif, etc). Cela vous permet de cibler les personnes qui seront touchées par vos publications, et de vous exprimer plus ou moins librement selon votre public.
    • Groupe public et Page publique : par définition, tout le contenu y est public, y compris les commentaires que vous pouvez écrire. Le SNALC utilise sa page publique nationale ou ses pages académiques pour vous informer : vous pouvez relayer ces publications de façon fiable.
    • Groupes secrets : seuls les membres peuvent voir les publications et savoir qui en fait partie.
    • Groupes fermés : Seuls les membres peuvent voir les publications. Cependant, il faut être prudent, car les grands groupes atteignant 1000 à 3000 membres (ou plus) sont en fait considérés comme publics (ex : Défendons (sans maugréer) les langues anciennes, Les Stylos rouges, 800 000 feignasses, La Plateforme syndicale des enseignants). Aussi faut-il être prudent car vos propos peuvent être diffusés en dehors du groupe à votre détriment. La plupart de ces groupes ont des « règles de bonne conduite » dont il faut prendre connaissance en intégrant le groupe. Des administrateurs et modérateurs sont chargés de réguler les prises de parole et peuvent exclure ceux qui tiennent des propos contraire à la déontologie du groupe.


Sur les réseaux sociaux, la liberté d’expression est à double tranchant : ils peuvent vous permettre de diffuser de façon massive vos idées (comme le fait le SNALC) ou vos problèmes, mais vous pouvez être condamnés de façon beaucoup plus importante en cas de diffamation, informations erronées ou injures. La caisse de résonnance fonctionne autant en positif qu’en négatif. C’est donc un outil à manier avec précaution.



Article paru dans la Quinzaine universitaire n°1431, juillet 2019