« La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres »
Cet adage ancien, qui trouve sa traduction dans de très nombreuses civilisations, rappelle en peu de mots qu’une liberté ne saurait être absolue, si fondamentale soit-elle, et qu’elle doit être nécessairement encadrée. Les limites sont essentiellement d’ordre moral et juridique.
En effet, la liberté de chacun ne doit pas manquer de respect à l’autre ni porter atteinte à ses intérêts. C’est pourquoi cette liberté s’exerce en France assez largement mais dans le cadre de la loi, qui la garantit tout en déterminant des restrictions.
La liberté d’expression si large soit-elle n’autorise pas à violer la liberté individuelle des personnes en exerçant sur elles des pressions portant atteinte à leur libre arbitre. Et dans nos métiers, des pressions, nous en rencontrons à tous les niveaux. Ils sont nombreux ceux qui ne conçoivent de liberté que celle qui leur permet d’exprimer leur seule voix, de museler celles qui ne seraient pas conformes à la leur. Flagrant délit de totalitarisme de l’expression. Les pages suivantes illustreront cette idée.
L’ACTION SYNDICALE : L’AUDACE PAR L’INDÉPENDANCE
Il arrive que les agents n’osent plus faire entendre leur voix, ni parfois même revendiquer leurs droits : peur d’aggraver une situation déjà pénible, peur des rétorsions, du qu’en dira-t-on…Dans un contexte de climat de travail dégradé, le SNALC redouble de détermination et d’audace. Car sa voix, qui porte la vôtre, est celle d’une organisation représentative et expérimentée ; protégé par la loi, un représentant syndical est naturellement plus libre et moins vulnérable qu’un individu isolé s’exprimant en son nom propre. Le SNALC a cette particularité qui souvent irrite : il n’est soumis à aucune hiérarchie, aucun parti, aucun réseau de pression ; il ne craint aucune menace et n’a jamais été aux ordres d’un ministre ou d’un gouvernement – nombreux sont ceux qui l’ont appris à leurs dépens. C’est de cette réelle indépendance que le SNALC puise sa force et son audace pour servir sa mission première : la défense de vos intérêts.