Le ministère a procédé à la revalorisation des IFSE pour l’ensemble des personnels administratifs, sociaux et de santé.
Mais il n’a pas touché aux traitements malgré les demandes répétées du SNALC.
Toutefois, l’augmentation des prix (l’inflation) a obligé le gouvernement à augmenter mathématiquement le S.M.I.C., en septembre 2021, en décembre 2021, en mai 2022 et maintenant en septembre 2022.
Règlementairement, ces augmentations du S.M.I.C. ont obligé le gouvernement à augmenter les traitements des débuts de carrière des personnels de catégorie C car la loi interdit qu’un fonctionnaire soit rémunéré à un indice égal ou inférieur au S.M.I.C.
C’est ainsi qu’un ADJAENES est passé de l’indice nouveau majoré 330 à 340 puis à 343 en l’espace de quelques mois et qu’on ne peut plus le payer à un indice inférieur à 352.
L’inflation est si rapide qu’on ne peut même plus publier de tableaux de traitements pour ces catégories car le temps de les diffuser, ils ont déjà changé. On arrive même au résultat ubuesque de faire commencer le traitement des SAENES au même indice que celui des ADJAENES.
Les nouvelles grilles de traitements seront publiées incessamment par le ministère de la fonction publique.
Dans ces conditions, le SNALC ne peut que conseiller à nos collègues de surveiller de très près leurs bulletins de paie, car il se passe environ deux mois entre le moment où le ministère annonce les modifications et le moment où elles deviennent effectives. Donc tenir compte de l’effet rétroactif.
Enfin, le gouvernement vient d’annoncer une augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice qui passe de 4,686 euros par mois à 4,85003 euros à compter du 1er juillet 2022. Cette augmentation interviendra à titre rétroactif fin août 2022.
Toutefois, bien noter que ces augmentations ne compensent pas l’inflation qui, elle, a progressé de plus de 6 % et …ce n’est pas fini.