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Les AESH privés pointent le bout de leur nez 

© Engin Akyurt de Pixabay

Cette demande concerne majoritairement les parents des enfants autistes. Mais tout n’est pas rose, ni simple pour l’instant.

 

  • Du côté de l’Éducation nationale
    • Certains recteurs, chefs d’établissement et enseignants se montrent très méfiants. Ceux qui acceptent appartiennent aux académies qui peinent à recruter des AESH.
    • Seuls les parents dont les enfants ont une notification d’accompagnement individualisé sont autorisés à faire appel aux AESH privés, d’où une recrudescence très nette des recours auprès de la MDPH pour requalifier les accompagnements mutualisés.
    • Lorsque des parents deviennent les employeurs d’AESH, ils peuvent leur imposer un compte rendu quotidien. Une exigence qui est formellement interdite pour les AESH recrutés par l’Éducation nationale.
    • Certaines académies ont accepté que des AESH sous contrat avec l’Éducation nationale, soient aussi embauchés sur le temps hors-scolaire par des associations, réduisant de facto les possibilités de mobilité intra PIAL de ces AESH.

 

  • Du côté des AESH 
    • Ils ne sont pas à l’abri d’être recrutés par une famille incorrecte et se retrouveront seuls et sans le soutien du SNALC pour défendre leurs droits.
    • Le CDI (pas de CDD, le recrutement des AESH privés ne se fait qu’en CDI) peut être interrompu à tout moment si l’enfant intègre une autre structure, si la famille déménage ou si la MDPH ne reconduit pas l’aide humaine.
    • Comme les associations ont, elles aussi, de plus en plus de mal à recruter, elles demandent un « engagement moral » de 1 an vis-à-vis des familles.
    • La rémunération horaire brute varie de 12 à 15 euros mais les associations souhaitent du personnel très qualifié : des AESH, des moniteurs éducateurs, des éducateurs spécialisés, des étudiants en psychologie ou futurs enseignants déjà formés aux méthodes ABBA, TEACH… Et lorsqu’ils trouvent des candidats non qualifiés, ils suggèrent aux familles de prendre en charge ces formations spécialisées. Les AESH privés peuvent être payés en CESU lorsqu’ils sont à domicile.

 

  • Du côté des parents 
    • Choisir une association n’est pas simple : certaines imposent leur « superviseur » alors que certains parents veulent garder leur équipe de soins et/ ou de rééducation avec laquelle ils ont l’habitude de travailler, souvent depuis de nombreuses années.
    • Certaines associations sont conventionnées, d’autres pas, ce qui a des conséquences directes sur le reste à charge mensuel des familles.
    • Opter pour le recrutement des AESH privés suppose que l’allocation Handicap n’est plus totalement disponible pour d’autres frais.

 

L’Éducation nationale n’ayant pas voulu augmenter les quotités horaires des AESH, n’ayant pas voulu considérer la formation des AESH comme une priorité, n’ayant pas voulu abandonner les PIAL qui, en mutualisant majoritairement les AESH et en diminuant les quotités horaires allouées pour « développer l’autonomie des élèves », n’a fait qu’accentuer les inégalités entre élèves, classes, établissements et secteurs géographiques.

 

Ce double système de recrutement qui est en train de s’installer insidieusement ajoute une inégalité sociale car seules les familles favorisées ont le choix d’y recourir ou pas.

Rappelons aussi que les AESH accompagnent des élèves et non des enfants : elles n’ont donc pas à intervenir hors des établissements scolaires.

Que deviennent les valeurs de l’École de la République et de l’École Inclusive ?

 

Si l’Éducation nationale avait pris en compte les alertes et les revendications du SNALC, la situation ne serait pas aujourd’hui dramatique pour les élèves notifiés MDPH, leurs parents, les AESH et les enseignants.