Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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La disparition des candidats aux concours continue dans l’enseignement privé

© istock_primeimages

À la rentrée 2022, c’étaient déjà 17% des postes offerts aux candidats des concours de recrutement du premier degré qui étaient vacants. En se fondant sur le recul de la date limite d’inscription pour les candidats de la session 2023, et avec le constat que le ratio entre le nombre d’inscrits et le nombre de postes est proche de celui de 2022, le résultat attendu à la rentrée prochaine alourdira encore assurément le nombre de postes vacants déjà existant.

La légère hausse du nombre de candidats inscrits cette année aux concours du premier degré, très loin de rattraper les effectifs ne serait-ce que de l’année 2021, ne suffira vraisemblablement pas à compenser le manque d’enseignants en poste dans l’enseignement privé, tout comme dans le public, malgré le concours externe supplémentaire dans les académies de Créteil et Versailles et les effets d’annonce d’attractivité du gouvernement.

Pour la session 2023, concernant le premier degré, on comptabilise 850 contrats offerts pour 18960 candidats inscrits contre 900 contrats offerts pour 16182 candidats inscrits et seulement 3745 candidats présents aux épreuves écrites en 2022.

Pour le second degré, on dénombre 2801 contrats offerts (externe et interne confondus) pour 18334 candidats inscrits, contre 2866 contrats offerts pour 19301 candidats inscrits en 2022, soit un nombre de candidats en baisse d’environ 5%.

Ajoutons que de nombreuses matières se retrouvent avec plus de contrats offerts au concours que d’admissibles !

Malgré la pénurie, le Ministère a décidé de réduire encore le nombre de contrats offerts, et nul doute que la proportion de suppléants dans l’enseignement privé (21%), bien que déjà très supérieure à celle des contractuels dans le public (7%), va encore s’accentuer, sous réserve de réussir encore à trouver des candidats qui accepteront pour certains d’être catapultés devant des classes sans aucune formation d’enseignement pour nombre d’entre eux. Certains directeurs auront alors la lourde tâche de rechercher de l’eau dans le désert pour réussir à mettre un professeur devant chaque classe.