PLUS C’EST LONG, MOINS C’EST BON
SOUVENEZ-VOUS…
Petit retour en arrière… fin 2013, le projet Peillon de modification des obligations de service, ultra-défavorable aux professeurs de CPGE, entraîne à juste titre la colère de
ces derniers, une très importante manifestation soutenue par le SNALC, et, quelques mois plus tard, le départ du ministre. Cela, le ministère ne l’a jamais digéré. Et lorsqu’il s’est agi de négocier la mise en oeuvre du PPCR pour l’Éducation nationale auprès de Matignon, la chaire supérieure a donc malencontreusement été oubliée. Pas de classe exceptionnelle pour ces professeurs, donc ! L’administration a donc joué à Bricolo et Bricolette pour transférer les chaires sup dans la classe exceptionnelle des agrégés.En accord avec les associations, le SNALC a dès le départ refusé cette solution, qui fragilise l’existence même du corps, et a très sérieusement envisagé de demander le retrait de l’ensemble du texte pour tenter de reprendre la négociation une fois les diverses échéances électorales passées. Nous sommes restés en contact constant avec les associations, cherchant systématiquement à agir de façon commune.
COMITÉ TECHNIQUE MINISTÉRIEL DU 22 MARS : LES VOTES
En accord avec les associations de professeurs de CPGE, le SNALC a voté CONTRE l’ensemble des textes sur le PPCR des chaires supérieures. Nous avons présenté deux amendements sur la réduction à 3 ans de la durée dans le 5e échelon et la création d’un 7e échelon avec accès à la hors-échelle B (communiqués eux aussi aux associations). Ils ont été rejetés par le ministère.
CONTRE : SNALC , FO, CGT
Nous continuerons de défendre les professeurs de chaire supérieure auprès du futur ministre, quel qu’il soit. Au SNALC, nous défendons tous les collègues, et ne considérons pas que certains seraient des « privilégiés » qui ne mériteraient pas qu’on se batte pour eux.