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Formation initiale : toujours pas sortis des ronces

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Un énième groupe de travail se tenait ce jeudi 4 décembre pour retravailler la formation initiale des enseignants à travers des modification de décrets et d’arrêtés.

Une bonne nouvelle

Prenant sans doute conscience de son erreur, le Ministère a décidé que l’obligation de servir quatre ans ne s’appliquerait qu’aux lauréats ayant effectué l’année d’observation et de pratique accompagnée rémunérée. Il était en effet inconcevable que les candidats affectés directement en tant que stagiaires sans passer par la case M1 soient contraints de s’engager pour 4 ans, au risque de devoir rembourser des sommes qu’ils n’ont jamais perçues.

Toujours autant de problèmes

Cependant, l’idée même de cette obligation demeure assez déraisonnable lorsque le postulat de départ de la réforme était justement de renforcer l’attractivité du métier.

D’autres problèmes subsistent : le master M2E restera la seule voie possible après le concours ; un master dont les référentiels réduisent la connaissance disciplinaire à la portion congrue – il suffit que le professeur possède « les connaissances nécessaires pour enseigner dans le second degré » – ce qui est particulièrement problématique.

Devenus stagiaires, les lauréats titulaires d’une licence, d’un master disciplinaire ou simplement d’un M1 exerceront à 50 %. Pour le SNALC, cette quotité de service est bien trop élevée, compte tenu du fait qu’ils devront en parallèle préparer un master ou un DU et suivre la formation à l’INSPE. Un large consensus syndical s’accorde à considérer qu’elle devrait être limitée à un tiers. Même lorsque le Ministère affirme écouter les représentants des personnels, il a l’oreille très sélective. Il a ainsi annoncé que tous les lauréats avaient vocation à suivre le parcours du M2E, sauf exceptions, conformément à une prétendue demande syndicale. Or, les deux syndicats les plus représentés dans le second degré – dont le SNALC – réclament, en réalité, tout autre chose.

Pour le SNALC, toute personne titulaire d’un master disciplinaire devrait pouvoir exercer directement comme stagiaire, sans avoir à valider un second master. De même, lorsque le concours est obtenu après un M1 disciplinaire, il doit être possible de terminer ce master. Quant à ceux qui se présentent après une licence, ils devraient pouvoir choisir librement un master disciplinaire en parallèle de leur formation.

Malheureusement, le Ministère privilégie les carcans et le formatage pédagogique au détriment de la connaissance.


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1508 du 19 décembre 2025